Un plaisir des yeux ?
A St-Petersbourg, la façade de l’Ermitage dorée à minuit le 26 juin 2009
Un plaisir que l’on partage ?
Des œufs brouillés aux truffes à la Maison de la Truffe, place de la Madeleine
Un plaisir d'enfance ?
La pêche à la crevette sur la plage de Cenitz à Guéthary
Un plaisir odorant ?
L’odeur de la compote de pommes de ma grand-mère dans la cuisine, à Pau
Un plaisir égoïste ?
La branlette devant des sites internet de flagellation en Russie
Un plaisir de l'oreille ?
Frédéric Chopin
Un plaisir charnel ?
Voulez-vous des numéros de téléphone ?
Un plaisir inconnu ?
Je n’ai jamais sauté en parachute
Un plaisir du goût ?
Le fromage, de préférence le Vacherin de chez Barthélémy en décembre
Un plaisir anachronique ?
La lecture
Un plaisir qui ne coûte rien ?
Traverser le Pont des Arts au crépuscule
Un plaisir honteux ?
Signer des autographes à Cannes
Un plaisir hors de prix ?
Le Falcon 900 pour aller manger un Carpaccio au Harry’s Bar de Venise (40 000 €)
Un plaisir défendu ?
Sniffer un rail de coke sur un capot de voiture
Un plaisir surestimé ?
Le même
Un plaisir à venir ?
Les vacances avec ma fille
Mais qui est Frédéric Beigbeder ?
Cela fait bientôt vingt ans que Frédéric Beigbeder parcourt le paysage littéraire français et divise la bonne société des gens de lettres. Pour les uns, il n’est qu’un histrion fêtard et gentiment provocateur, pour les autres il a réconcilié, à travers ses romans caustiques, drôles et souvent désespérés, tout une partie de la jeunesse avec la littérature. A 43 ans, après avoir reçu le Prix Interallié pour « Windows on the World » (2003), cet éternel amoureux des livres publie « Un roman français », où, enfin, le « jeu » fait place au « je ». Avec élégance, humour et lucidité. A coup sûr l’un des livres importants de cette rentrée.