Le Nouvel Obs m’a demandé la semaine dernière (ainsi qu’à Alexandre Cammas du Fooding et Sébastien Demorand de RTL) une recommandation de restaurant pour, je cite, « continuer à se faire plaisir pendant la crise », en clair, une adresse parisienne fréquentable à moins de 20 €. Alexandre l’ayant joué trattoria branchée du XIème, Sébastien jeune cuisine de l'avant-garde, je me suis approprié le créneau bistrot-parigot, version Audiard-nappe-à-carreau.
Comme souvent dans ces cas-là, mon (pourtant) petit texte a été sabré dans les grandes largeurs à la parution, je vous en livre donc ici l’intégralité.
« On avait dit bistrot ? En voici un qui marine dans son jus depuis les années soixante. Il ne satisfera pas les gazelles en lutte anti-calories mais ravira les amateurs de cuisine ménagère à l'ancienne, simple, réconfortante et confortable comme une DS Pallas. L'humeur y est chaleureuse, bruyante, vivante. On s'y sent comme dans un film de Sautet, plats en sauce et ballons de rouge. Le plat du jour est à 10 €, les entrées et les desserts autour de 5 €. Une très belle affaire, savoureuse et solide. Ne passez pas à côté de son Œuf Mayo et de ses frites maison, dorées, moelleuses et croustillantes, servies uniquement le jeudi midi (on s'y presse alors) ! Pour le reste, laissez jouer votre mémoire nostalgique et vos envies. Il paraît que la cuisine prend des airs importants le soir et que les prix y connaissent une légère inflation mais je n'y suis jamais allé que pour déjeuner dans une ambiance touchante et brouillonne, très Paris-popu. »
Chez Nénesse
17, rue de Saintonge
75003 Paris
Téléphone : 01 42 78 46 49
Fermé Samedi et Dimanche
Ah Thierry, du relâchement dans la tenue de verre a pied !
Merci néanmoins pour l'adresse ...
Rédigé par : paul | 23 mars 2009 à 10:22
Paul > Passé une certaine heure, il faut croire que je n'ai plus beaucoup de tenue ! ;-)
Rédigé par : Thierry Richard | 23 mars 2009 à 10:35
Bravo!
tu en a profité pour demander à Demorand où il voulait en venir en te citant sans te citer dans son livre?
Rédigé par : Chrisos | 23 mars 2009 à 10:37
Tout s'est fait par téléphone + email, les outils modernes du journalisme ! ;-) Je n'ai donc pas croisé Sébastien à cette occasion.
Rédigé par : Thierry Richard | 23 mars 2009 à 10:53
Elle la coquille des frites "sdorées" ils te l'ont offerte celle là?
Se faire sabrer un texte est profondément désagréable. Je compatis.
Rédigé par : Alban | 23 mars 2009 à 12:31
Yeah, je suis trop fière là, de te voir publier ici, mon gentleman, félicitations!
J'ai copié l'article-photo hein? Pour mettre dans mon image d'or! Moi, suis très heureuse pour you!
Rédigé par : Mamsand | 23 mars 2009 à 13:17
Merci pour l'adresse! Dans le même esprit carreau/populo, il y a le pied de foué rue de Babylone (7e). vraiment bien.
Rédigé par : Tellou | 23 mars 2009 à 13:51
Se faire sabrer un texte c'est le lot quotidien de pas mal d'auteurs, hélas. Mais les coquilles en revanche... c'est moins agréable.
Enfin, saluons l'idée du bon plan "resto anti-crise", et félicitations Thierry !
Rédigé par : Kaplan | 23 mars 2009 à 17:43
Il était si tard que ça Thierry ? C'est bon signe alors un resto où l'on a envie de veiller ...
Pour vous faire pardonner, je vous rappelle vous me devez toujours une critique de ma cantine parisienne préférée : Il "Caffè Toscano", rue des St Pères ! Il y a pire punition je vous assure.
Rédigé par : paul | 23 mars 2009 à 17:55
Bravo Thierry,
la presse (fooding) la radio (Sébastien) et les blogs (toi)... C'est la démonstration de l'influence des blogs, pour cela tu es le meilleur et nous en sommes fier !
Bruno
Rédigé par : Bruno Verjus | 24 mars 2009 à 09:28
Le genre de zinc qu'on adore. J'irai donc poser mes féfesses chez Nénesse
Rédigé par : Estèbe | 24 mars 2009 à 09:57