Elle a des seins généreux, propres à ravir la main d’un honnête homme, les lèvres plantureuses d’un fruit exotique, des rondeurs sur les hanches. Lorsque Pichard la dessinait dans les années 70, elle pimentait de ses pérégrinations sensuelles en noir et blanc nos nuits adolescentes. Aventureuse à son (joli) corps défendant, éternelle suppliciée, victime avant la lettre du grand capital, croisant harems, tribus indigènes et maisons closes, naïve orpheline livrée sans retenue à la concupiscence des hommes (et de quelques femmes, ne l’oublions pas), elle s’appelle Blanche Epiphanie. Et La Musardine a la bonne idée de ré-éditer en quatre volumes l’intégrale de cette bande dessinée mythique au doux parfum 1900. Je suis fan !
Allez, rien que pour vous, en exclu pour les Chroniques, quelques planches pour vous mettre en appétit (merci Stéphane !) : Blanche en maison close, au harem ou dans la jungle.
Blanche Epiphanie (Lob et Pichard)
La Musardine – 21 €
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