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La passion née en 1929 entre Pierre Drieu la Rochelle et Victoria Ocampo sera d’une intensité incandescente et d’une brièveté d’étoile filante. Elle se muera par la suite, au gré des allers-retours entre Paris et Buenos Aires, en une tendre complicité, une amitié de bois flotté, solide et résistante aux tempêtes, qu’elles soient littéraires, politiques ou financières. Cette relation à part dans la cohorte serrée des femmes séduites par Drieu durera une quinzaine d’années et ne trouvera de terme définitif qu’à la mort de l’auteur du Feu Follet. Quinze années au cours desquelles les amis-amants ne cesseront de s’écrire leur vie, leurs pensées et leurs états d’âme. C’est cette correspondance (ou ce qui en a été retrouvé) que les Editions Bartillat, sous la houlette de Julien Hervier, ont la bonne idée de publier.
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Balises: Bartillat, Lettres d'un amour défunt, Pierre Drieu la Rochelle, Victoria Ocampo
Enorme coup de cœur pour ce morceau que j’écoute en boucle depuis deux
jours ! La video est épatante (un quiz culturel franchement drôle) et la
musique bien dans l’air de ce Printemps qui enfin prend ses quartiers, léger et lumineux. Et puis un groupe, franco-américain qui plus est, avec des cordes et une trompette, c’est un signe ! (oui, oui, j’adore les cuivres…)
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Balises: Hold your horses ! 70 million
C’est mon ami Thomas qui m’a soufflé l’adresse avec ce commentaire enthousiaste : « un coup de cœur total pour le prix d’un McDo »… Quelques jours plus tard me voici en descente dans ce repaire nippo-coréen qui met le Bento en vitrine. Bento ? Vous savez, ces lunch box revisitées qui placent dans leurs petits compartiments de multiples bouchées miniatures qu’on avale d’un trait. Chez Ace Bento, logé dans ce petit carré japonais de Paris jeté autour de la rue Sainte-Anne où je file souvent déguster des Lamen chez Higuma, on s’adonne résolument à cette nouvelle pratique. Une salle aux couleurs acidulées où papillonnent des belles d’Extrême-Orient, un long comptoir exposant ses trésors exotiques, de hauts tabourets approchant les tables de bois blond, l’endroit évoque la fraîcheur végétale et colorée d’une cantine chic et pop. Pour à peine 8 €, on joue les explorateurs de saveurs : on choisit son plat, cinq petits assortiments et on reçoit tout cela sur un plateau avec une soupe Miso et une salade de fruits. Epatant ! Une manière ludique, dépaysante et peu onéreuse de découvrir des goûts inconnus et séduisants comme ces poissons séchés épicés ou cette salade d’algues surprenante. Une adresse simple et plaisante qui, franchement, vaut le coût ! Et qui vous changera un peu du traiteur chinois du coin…
Ace Bento
18, rue Thérèse
75001 Paris
Téléphone : 01 47 03 94 38
Fermé le dimanche
Formule Bento à 8 €
Plus de photos d’Ace Bento, ici.
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Balises: 75001, Ace Bento, Bento, Paris, Restaurant
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Balises: Caitriona Balfe
Gros coup de cœur pour cette cambuse en minuscule, récemment ouverte et finement pointée du doigt par l’ami Bruno Verjus ! Une salle de poche, un long comptoir, une mini-cuisine rougeoyante, deux italiens aux commandes (l’un, devant la plancha, fut le second de Peter Nilsson à la Gazzetta, l’autre est un sommelier des Pouilles tout en lunettes et en « r » rocailleux) mais ni pizza ni pasta à l’appel. Juste une sincérité et un bonheur simple à cueillir à cette table où une cuisine vive et délurée, laissant le produit respirer à l’avant-scène, fait scintiller les assiettes. Giovanni Passerini y balance l’éclat de plats étonnants et fins, surprenants dans les associations et la subtilité des assaisonnements. A l’image de ce « Tartare de bœuf, bulots, betteraves et raifort », inquiétant sur l’ardoise mais surprenant de fraîcheur et de vivacité, du « Merlu, pil-pil, blettes », vaporeux comme une ode végétale, ou du « Veau basque, asperges blanches, ortie, noisettes », solide, généreux au jus corsé et puissant. Un final un peu plat après tant de coups de théâtre, le « Financier aux agrumes, glace au lait », candide et sans surprise. Laissez vous guider dans une carte des vins encore incomplète mais recelant son lot de divins étonnements transalpins, dont un I Monili (Primitivo del tarantino) un vin rouge des Pouilles étonnement léger et franc et un Moscato d’Asti (Cascina Galletto), effervescent, doux et parfumé, parfait pour accompagner la rondeur du dessert. Une adresse épatante et chaleureuse, encore peu connue mais qui vaut bien de franchir quelques arrondissements.
Menus à 18 € et 22 € au déjeuner (la meilleure affaire du moment !), prix s’envolant quelque peu en soirée.
Rino
46, rue Trousseau
75011 Paris
Téléphone : 01 48 06 95 85
Fermé dimanche, lundi et mardi midi
Menu Midi à 18 € et 22 €
Menu Soir à 38 € et 50 €
Plus de photos de Rino, ici.
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Balises: 75011, Giovanni Passerini, Paris, Restaurant, Rino
Ah, ce bonheur bien parisien de se jeter au cou d’une adresse à la mode !
De remiser les compteurs, les échelles, les notes et le microscope pour s’abandonner
au plaisir d’un petit luxe crâneur. Dissoudre son temps sur des canapés de cuir
blanc, laisser trainer les mains sur des boiseries tendres, s’assoir à une
table de marbre et ne plus voir que les yeux qui vous regardent dans un
troublant tête à tête. C’était la semaine dernière, aux premiers airs tièdes,
la terrasse de La Villa était
ouverte. Les vestons étaient légers et les jupes courtes dévoilaient des
trésors. Un jeune homme timide jouait du piano. Dans une grande salle art déco
où poussaient d’immenses plantes vertes jusqu’aux plafonds, bruissait une belle
compagnie à la mise impeccable. Pour peu, on aurait entendu vibrer la chaleur d’un
palace de la Riviera à l’entrée de Scott et Zelda. Nous étions assis là, dans
une bulle de vin de Champagne, emmêlant nos doigts. Nous dînâmes d’asperges
fringantes, d’une douce burrata aux légumes grillés, d’une sole et d’un tournedos
Rossini avant de nous abandonner à la fraîcheur de fruits aussi rouges que la
muleta du grand Ordoñez. Sancerre et Côte-Rôtie nous firent l’offrande de leurs
bouquets. Un dernier verre au bar, sous une brise rafraîchie par la nuit, une
caresse, le plaisir d’un moment singulier. On referma la parenthèse, je la
raccompagnai, regrettant de ne pas avoir mis de cravate.
La Villa
37, rue de Friedland
75008 Paris
Téléphone : 01 82 28 75 08
Ouvert tous les jours
Plus de photos de La Villa, ici (en
clair-obscur, ambiance tamisée oblige).
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Balises: 75008, Bar, La Villa, Paris, Restaurant
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Balises: Matthew Goode
Je vous avais dit tout le bien que je pensais de Caïus et de la cuisine
vive et mystérieuse de Jean-Marc Notelet. Je garde de l’endroit le souvenir
d’une soirée scintillante et douce, ornée de divines surprises. Et bien, voilà
qu’une annexe de cette belle adresse a éclos sur le trottoir d’en face, à
l’enseigne du Zinc Caïus. Une salle de poche à la décoration plus bohème que
bourgeoise (privilège réservé à la maison mère), d’un gris souris très contemporain.
On s’y restaure sur des tables hautes, juchés sur de grands tabourets de bar
(Mesdames, attention aux jupes…) d’une cuisine de saison, précise, fine et
inventive, exécutée au millimètre. Pata
Negra Bellota Bellota et caviar d’aubergines d’une douceur fondante, Poêlée de gambas vinaigrette passion
explosive, Blanquette de langoustines riz
vénéré aussi belle que bonne, Filet
de Turbot jus de crustacés comme un luxe dérobé (ah, cette purée de Vitelotte un poil sucrée) et enfin un Pain perdu caramel laitier en galante
friandise, croquant et doux à la fois. Jolie carte des vins accessible. L’endroit
idéal pour un déjeuner chic et moderne. N’oubliez pas de réserver, la salle est
aussi petite que ma première Austin Mini.
Zinc Caïus
11, rue d’Armaillé
75017 Paris
Fermé le dimanche et le lundi
(Réservation conseillée)
A l’ardoise, comptez entre 30 € et 40 €
Plus de photos du Zinc Caïus, ici.
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Balises: 75017, Caïus, Jean-Marc Notelet, Paris, Restaurant, Zinc Caïus
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