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Une idée simple. Demander à de jeunes illustrateurs de nous faire partager leur vision singulière de cette chose si universelle qu’est la gourmandise.
Régulièrement je vous inviterai donc à suivre ici le regard posé par ces nouveaux talents sur ce si délicieux péché et voir ainsi se dessiner peu à peu sous vos yeux un monde de gourmandise original, multiforme et résolument actuel.
Aujourd’hui : Isabelle Maroger
J’adore son petit côté chipie-chic. Isabelle a de l’esprit, cela se voit dans ses dessins, de la légèreté, du style, un poil d’impertinence, pile à mi-chemin entre Elle et Madame Figaro. Elle aime Audrey Hepburn, les robes années folles, le Champagne et les macarons, alors en cette période de mariage, à l'aube du week-end le plus chargé en pièces-montées de l'année (7/7/07 oblige), son dessin me semblait tout indiqué…
Merci Isabelle.
Pour en savoir plus sur Isabelle Maroger, c’est ici.
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Balises: Isabelle Maroger
On l’a porté aux nues. Cité en exemple du rebond de la cuisine française, talentueuse et accessible. On l’a, à son corps défendant, propulsé chef de bande, précurseur, visionnaire. On lui a trouvé une formule (la cuisine gastro à prix bistrot, du jamais vu avant) et de jeunes émules (Breton, Jego, Danière et bien d’autres). Yves Camdeborde, du Crillon à la Régalade, des ors du 8éme aux profondeurs du 14éme, est devenu en quelques années le grand commandeur de la « bistronomie », une statue qu’il juge aujourd’hui bien trop grande pour lui. Lui qui ne souhaite que cuisiner et continuer à plaire à sa clientèle d’habitués et de gastronomes du monde entier.
Ainsi donc, il y a quelques mois maintenant, après avoir défrayé les chroniques des gazettes et affolé les guides « old-school » avec le succès inattendu de la Régalade et de sa potion magique de cuisine de 3 étoiles à moins de 50 €, Yves Camdeborde décide soudainement de changer de braquet. Il quitte l’avenue Jean Moulin, pousse le grand plateau et franchit finalement la ligne d’arrivée place du carrefour de l’Odéon. Là il reprend un hôtel et le restaurant attenant, refait la déco, charge la caverne d’Ali baba d’œuvres d’art et remet les compteurs de la cuisine à zéro au Comptoir du Relais.
Alors, on a voulu juger de la permanence de son talent, pour un dîner en galante compagnie – Camdeborde, ça va, je ne devrais quand même pas prendre trop de risques...
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Balises: 75006, Comptoir du Relais, Paris, Restaurant, Yves Camdeborde
Un petit plaisir nostalgique et régressif ce matin avec un extrait de Ratatouille, la dernière production Pixar, bientôt sur les écrans. Un Paris de carte postale, des cuisines de restaurant comme on en fait plus, une vision de la gastronomie française clichérisée par les américains, donc forcément précieuse, grand-siècle, sophistiquée et à l'accent so, so cute ! Bref, autant de raisons d'avoir envie de voir à quoi tout cela peut bien ressembler... en V.O.
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Balises: Ratatouille
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Balises: Naomi Watts
Et si on essayait de voir un peu plus loin que le bout de notre fourchette ? De viser au-delà du prochain dîner sur une piste aux étoiles ? De s’élever un peu au-dessus des fourneaux ?
C’est tout le propos de Gusto, une nouvelle revue de cuisine trimestrielle lancée il y a quelques mois à peine par Thomas Renaut (ASA Editions), photographe de l’agence Gamma passé à l’édition d’Art et de Voyage, et Francis Chevrier, Fondateur et Directeur de l'Iehca (Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation).
Dirigée par Emmanuelle Maisonneuve, l’ambition de cette toute jeune revue est de balayer l’ensemble des tendances culinaires sous un angle culturel, en considérant la gastronomie comme un patrimoine, hérité certes mais en perpétuelle évolution sur lequel on peut réfléchir sans pour autant sacrifier le plaisir.
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Balises: Emmanuelle Maisonneuve, Francis Chevrier, Gusto, Thomas Renaut
C’est un des vrais plaisirs de ce métier. Oublier un temps les têtes de gondole, les gros titres et les cantines dans le vent pour dégoter presque par hasard la petite adresse improbable, inattendue, réjouissante, une de ces découvertes charmantes qui font de vous l’égal d’un Bougainville ou d’un La Pérouse des plaisirs de la table.
Celle-ci nous attend, blottie dans son petit repaire paisible, au fond d’une rue secrète du 16ème qui longe le Palais de Tokyo et débouche sur la Seine, en face de surprenants petits jardins potagers et au pied d’un escalier monumental glissant gentiment des hauteurs de Passy.
Une large devanture brune de café du commerce ouverte aux quatre vents sous un store jaune d’or, des tables de bistrot en terrasse colonisant aux beaux jours un modeste trottoir, nous sommes aux Marches du Palais.
Et c’est une vraie bonne surprise.
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Balises: 75016, Aux Marches du Palais, Paris, Restaurant
En 1880, Pierre Loti, l’écrivain voyageur, futur académicien, publie « Rarahu, Idylle Polynésienne » (qui sera renommé « Le Mariage de Loti » deux ans plus tard). Ce court roman exotique, partiellement autobiographique, relate une histoire d’amour tragique entre un jeune officier de Marine, Harry Grant et une Vahiné, Raharu, « petite créature qui ne ressemblait à aucune autre (...) type accompli de cette race maorie qui peuple les archipels polynésiens et passe pour une des plus belles du monde (...) d'une petite taille admirablement proportionnée; sa poitrine était pure et polie, ses bras avaient une perfection antique ». Malheureusement cette romance est rendue impossible par la différence des cultures et s’achève par un drame, Harry Grant regagnant l’occident, et Raharu, abandonnée, mourant de chagrin.
Proust, Anatole France, Ernest Renan, Van Gogh, tous saluent la qualité de ce livre et s’enivrent d'un Tahiti « où tout est fait pour le plaisir des sens et la satisfaction des appétits matériels (…), terre d'éternel printemps, toujours riante, poétique, pays de fleurs et de belles jeunes femmes. »
Devant un tel triomphe, le compositeur Leo Delibes et ses librettistes Edmond Gondinet et Philippe Gille décident de s’inspirer du Mariage de Loti et d’en transposer l’intrigue au fort potentiel dramatique dans l’Inde du XIXème siècle pour en faire un opéra en 3 actes : Lakmé. Celui-ci sera joué pour la première fois à l’Opéra Comique en avril 1883 et connaîtra également un réel succès.
En voici mon extrait favori, le « Duo des Fleurs », d’une exquise délicatesse, tout en grâce et en légèreté, un pur moment de bonheur mélodique.
Mais je suis sûr que cela vous dira quelque chose…
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Balises: Duo des Fleurs, Lakmé, Léo Delibes, Pierre Loti
Une idée simple. Demander à de jeunes illustrateurs de nous faire partager leur vision singulière de cette chose si universelle qu’est la gourmandise.
Régulièrement je vous inviterai donc à suivre ici le regard posé par ces nouveaux talents sur ce si délicieux péché et voir ainsi se dessiner peu à peu sous vos yeux un monde de gourmandise original, multiforme et résolument actuel.
Aujourd’hui : Mzelle Fraise
Mzelle Fraise, alias, Johanna Fritz, se dessine sous les traits charmeurs d’une grande fille filiforme aux immenses yeux d’émeraude à laquelle il arrive de multiples aventures modernes : Mzelle Fraise teste le PowerPlate, Mzelle Fraise va à un concert de Rock, Mzelle Fraise et ses problèmes de collants… Bref, une fille de l’époque, pétillante et gracieuse qui n’a pas oublié d’être gourmande non plus (notez qu’elle craque beaucoup plus sur le sucré que le salé) !
Et, bonne nouvelle, Mzelle Fraise exposera ses illustrations à la Galerie « Canal Pictures & Art », à Paris, du 28 juin au 21 juillet 2007 (4, impasse Chausson dans le 10ème). Le vernissage a lieu le 28 juin prochain à 18h30 et vous êtes bien évidemment les bienvenus !
Merci Mzelle….
Pour en savoir plus sur Mzelle Fraise, c’est ici.
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Balises: Johanna Fritz, Mzelle Fraise
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Balises: Adrian Brody, Adrien Brody