Il y a encore des flots de sensations et de belles adresses que j’aurais aimé vous faire partager à propos de Venise. Mais le retour est là. Et le souci de ne pas vous lasser. Alors, voilà un dernier pot-pourri de choses et d’autres. Juste quelques repères.
J’aurais voulu vous glisser en douce l’adresse de l’Osteria Alle Testiere (Castello 5801, Calle del Mondo Novo, 041 522 72 20) dont le manque de temps et le carnet de réservation surchargé m’ont tenu éloigné, mais que l’on m’a chuchoté comme étant l’une des meilleures tables de Venise.
J’aurais voulu m’assoir avec vous dans la salle rougeoyante et boisée, sans âge, de l’un des restaurants préférés d’Hugo Pratt, Ai do Forni (San Marco 468, 041 523 21 48) et y laisser quelques plumes.
Vous faire partager ma passion sans mesure pour les lanternes de vénitiennes, les mémoires de Casanova et la peinture de Veronese.
J’aurais voulu vider encore quelques verres au bar du Met (Riva degli Schiavoni 4149, 041 520 50 44), dans une ambiance indolente de retour d’orient, les valises de cuir posées dans le vestibule.
Partager avec vous mon étonnement ravi de découvrir dans la vitrine d’un restaurant un hommage discret à Cesare Pavese.
Et puis voilà. Le temps passe et c’est fini. Je vous laisse donc avec un mystère. Celui que m’a conseillé Paul avant le départ, en m’adjurant de visiter la Legatoria Piazzesi (2511 Campiello della Feltrina, 041 522 12 02), je cite « Comme je crois vous connaître un goût des belles choses, un détour s'impose ici. Je vous laisse le soin de découvrir cet endroit assez secret... Non loin de là, Santa Maria Novella et ses fragances naturelles subtiles pour emporter un peu d'Italie à la maison. » Le bougre avait mille fois raison.
Et pour se quitter aujourd’hui, voilà la dernière photo de ma pellicule.