Le nouveau Klapisch arrive le mois prochain, il s'appelle Paris et je l'aime déjà.
Un avant-goût ?
On en reparle bien sûr...
Le nouveau Klapisch arrive le mois prochain, il s'appelle Paris et je l'aime déjà.
Un avant-goût ?
On en reparle bien sûr...
Rédigé par Thierry Richard dans Menus plaisirs | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Balises: Cédric Klapisch, Paris
Il y a des cuisines qui se livrent dès le premier abord, immédiatement, que l’on lit tout de suite dans le texte, comme si l’on parlait couramment plusieurs langues sans même les avoir apprises, et il y en a d’autres qui se pénètrent à force de curiosité poussée, lentement, précautionneusement, qu’il faut déchiffrer et pour lesquelles il vaut mieux se munir d’un guide et d’un interprète. Dans la première catégorie (pour moi) la cuisine italienne, sa chaleur, sa limpidité, sa générosité et son respect absolu du produit même le plus simple. Dans la seconde, la cuisine asiatique, ses plats aux noms imprononçables, ses ingrédients mystérieux, ses saveurs subtiles, ses assiettes qui vous ramènent à vos terreurs enfantines (le goût de la méduse) et ses repas en puzzle d’où disparaît la sacro-sainte trinité entrée-plat-dessert.
Pour pénétrer cette jungle aux mille tentations, il me fallait un guide au coupe-coupe bien affuté, connaissant tous les passages et les raccourcis, intrépide et détendu, et lui laisser la bride sur le cou. C’est donc lui qui choisit notre première destination.
Rédigé par Thierry Richard dans 75013, Asiatique, Bonnes tables à Paris | Lien permanent | Commentaires (26) | TrackBack (0)
Balises: 75013, Paris, Pho 14, Restaurant, Vietnamien
Rédigé par Thierry Richard dans Mon mois à moi | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Une idée simple. Demander à de jeunes illustrateurs de nous faire partager leur vision singulière de cette chose si universelle qu’est la gourmandise.
Régulièrement je vous inviterai donc à suivre ici le regard posé par ces nouveaux talents sur ce si délicieux péché et voir ainsi se dessiner peu à peu sous vos yeux un monde de gourmandise original, multiforme et résolument actuel.
Aujourd’hui : Lionel Richerand
L’univers de Lionel Richerand est imprévisible. Poétique et imprévisible. En marge, la fantaisie peut à tout instant débouler au coin de la rue, bouleverser notre quotidien, nos paysages, nos vies, faire irruption dans un dessin alors qu’on ne l’attendait pas. Avec un léger parfum à la Lewis Carroll et son art du nonsense, une touche de Cocteau et son bestiaire fantastique, Lionel est rarement là où on l’attend. Et c’est ce que j’aime très particulièrement chez lui.
La preuve, il doit illustrer la gourmandise et nous revient avec un éloge de la sieste d’après repas ! Jamais là où on l’attend, je vous dis. Et pour achever de ne rien faire comme les autres, chez lui, c’est le nounours qui s’endort en serrant des enfants contre son cœur… Une douce invitation à rester sous la couette par grand froid. Un dessin de circonstance en somme.
Merci Lionel !
Pour en découvrir plus, sachez que son book est là et son blog ici. Sachez aussi qu’il a publié en fin d’année un remarquable ouvrage : « Petit conte léguminesque » chez Akileos, qui raconte à sa façon, burlesque et poétique, la génèse du Colosse de Rhodes. Et celle-ci passe par une histoire de légumes géants…
Rédigé par Thierry Richard dans Vu par... | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Balises: Lionel Richerand, Petit conte léguminesque
Mysmooze.com, le portail du couple dont je vous avais déjà parlé le mois dernier, m’a demandé cette fois de plancher sur la jeune cuisine française en mettant en avant dix portraits de chefs qui bousculent la province. Pas facile. Lesquels choisir ? Ils sont si nombreux les jeunes (et parfois un peu moins jeunes) cuisiniers qui relèvent le gant laissé tomber dans la marmite des habitudes par leurs ainés. Bref, j’ai fait mon marché, voici mes coups de cœur, forcément subjectifs, fatalement limitatifs, il m’en aurait fallu le triple…
Cela commence comme ceci :
« On dit la cuisine française en perte de vitesse, à la traîne des matadors espagnols de la cuisine moléculaire, incapable de rivaliser avec les fringants chefs anglo-saxons à l’horizon vaste comme un monde entier ou battus à plates coutures par le brio méthodique et ancestral des cuisiniers-samouraïs tokyoïtes. Et pourtant, il suffit de relever un peu la tête des gazettes à sensations, de regarder au-delà des gros titres simplificateurs pour se rendre à l’évidence : toute une jeune garde de la cuisine française s’est levée et, armée de son talent, de sa créativité et de son absence de complexes, est désormais prête à en découdre.
Et curieusement, dans un pays au centralisme forcené (point de salut passé le périphérique), c’est en province que se massent ces étonnants bataillons de jeunes chefs au talent prometteur.
C’est donc aux quatre coins de la France que je vous propose d’aller à la rencontre de cette nouvelle génération. Dix portraits. Dix futurs grands. »
La suite est ici, et à la une pour quelques jours là.
Rédigé par Thierry Richard dans mysmooze, Tour de France | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Balises: Alexandre Bourdas, Alexandre Gauthier, Anne-Sophie Pic, Eric Guérin, Fabrice Biasiolo, Jean-Marie Baudic, Jouni Tormanen, Nicolas Le Bec, Patrice Gelbart, René Fieger
Exit les vapeurs de Roederer, le fumet du chapon aux morilles, le goût puissant du Partagas et de son verre de Lagavulin après minuit. Exit les saveurs de noisette des Spéciales Pousse en Claire n°3, la clarté et la subtilité d’un Vosne-Romanée 1990, le foie gras fait maison et les Iles Flottantes de Caroline. Exit les confidences dans la cuisine, les réveils près des arbres, les rires près de la cheminée, les promenades en cache-nez, les livres qu’on lit d’une traite, Vivaldi, Bill Evans et Roudoudou. Exit les amours, les amis, les enfants, les siens quoi. Exit la campagne.
Retour à Paris, le ciel plombé de brume et la pluie qui siffle, les embouteillages et les réveils dans le noir. Bienvenue en 2008.
Alors, en cette journée de reprise des habitudes, permettez-moi de vous souhaiter à tous une très belle année 2008, une année, pour reprendre l’expression d’un ami qui se reconnaîtra, toute emplie de bonne chère et de belles chairs… Pour le détail de mes vœux, je ne peux que paraphraser l’un de mes billets récents, pas très optimiste sans doute mais où je vous souhaitais déjà une vie intense et délibérément tournée vers l’essentiel. Mon « Carpe Diem » en quelque sorte.
Je profite aussi de l’occasion pour adresser des vœux tous particuliers, mêlés d’affectueux remerciements, à ces lecteurs fidèles qui suivent les chroniques de (plus ou moins) longue date et dont les commentaires de toutes natures y apportent le grain de sel indispensable.
J’ai nommé, et dans le désordre le plus absolument revendiqué : Sand, Poutchi, Thaïs, Pierre-Jean, Emilie, Christell, Vinze, Mlle E, Monsieur Lâm, Anne-Sophie, Chrisos, Aude, Solenne, Falbalas, Claire, Sandra, WillyKean, Turquois, Blanche, Brigitte, Mry, Benoît Wagner, Frogita, Thomas Clément, Anne, Julie BBG, Monica, Rosemary, Griotte, Philippe Toinard, François Simon, [Ma][Nu], Alice, Stéphane, Vic, Sunny, Françoise Leclercq, Cyril, Miss Zen, Deedee, Mohamed, Vonkrissen, Paprika, Brigitte, Gicerilla, Kira, Edith, Emma, Alain, Lili, Didier Goux, Emily, Mel, Oanèse, Tilly, Petite Fr@nçaise, Emmanuelle, Amylee, M, Ptipois, Une Princesse, Greg, ParisBreakfasts, Carlos, Mzelle Fraise, Hélène, Mr Lung, Marsha, Loïc, Solveig, Adrian, Fabrice, Tourette, Kiki, Miss Julie, Lea, Dyns, Abigoudi, Paul, Vanessah, Isa, Pauline, Déborahmia, Bozo, Chintboy, Têtesblondes, Fabien, Kaplan, Lili Violette, Akme, Elwind, Romano, Karine, Véronique, Pimousse, Baraou, Toniojb, Zoé, Salima, Diane, El Papou, Zoé Rose, Caroline M, Antoine, Gilles, Cécile, Clarisse, Lili Kawaii, Oscar, Sborgnanera, Violette, Isarmel, Valérie, Miss Lola, Rapido, Mamzelle Emie, Lory, Spirit San, Peintre, Envyolette, Joce, Peggy, Céline-Marine, Oxolaterre, Sylvie, VentduSud, Shä, Frieda l’Ecuyère, Dzzz, Tiuscha, Lili63, Rozenbaum, Tit’, Fragile, Louise, Laurent, JoLaFrite, Generation Rose, Lisanka, Luckydoth, Flow, Barbichounette, Ophélie, Gourmande, Nico, Silvana, Angie, Parisian CowBoy, Leticia, Jipé, Poupée, Fanette, Chloé, BlaBla Girl, Downtown, Denis, Lilizen, Emmanuel, Nadia, Loulou, Marguerite, Balivernes, Yoyo Stereo, Bv, Nathalie Simon, Zimzalabim, Eva, Nanikaa, Rozam, Jenny, Esther, BalthazarB, C&M, Nat, Guillaume, Kato, Iris, Eric, Hervé Torchet, Lisa Roskam, Bouh, Erika, Léonine19, Kriss, G, Barbira, Noir Intense 35, Katar, Flower by Kenzo, Mathyc, Patoumi, Valérie Hoppenot, Wamanda, Sasa, G, Virginie, Fabienne, Annabelle, Garance, Fubiz, Princesse CamCam, Chicgeek, Damdam, Vinvin, Estèbe et Desavy…
Merci à vous.
Illustration : Nicolas de Staël - Douceur
Rédigé par Thierry Richard dans Inclassables | Lien permanent | Commentaires (25) | TrackBack (0)
Rédigé par Thierry Richard dans Belles de jour | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Balises: Pénélope Cruz
C’est une toute petite chose. Un pétale dans une brise de Printemps, un flocon dans une bourrasque hivernale, presque rien. C’est léger et ne prête pas à conséquence. C’est “Un baiser s’il vous plait”, le dernier film d’Emmanuel Mouret.
Mais c’est justement tout le charme de ce petit film, à peine distribué (une poignée de salles à Paris) que de ne pas se prendre au sérieux, de voir la vie avec désinvolture et tendresse et de rendre le superflu essentiel. Le propos est sentimental (un baiser peut-il changer votre vie ?), les dialogues très écrits, dans un langage que l’on ne pratique plus au cinéma depuis longtemps (un mélange de Rohmer et Woody Allen ou si vous préférez des Liaisons Dangereuses et d’Aimez-vous Brahms), l’interprétation est réjouissante (Julie Gayet, désarmante de beauté, y fait preuve d’un charme irresistible), la bande son délicieuse (Schubert !). Bref, c’est une réussite, non exempte de défauts sans doute, quelques longueurs, un texte difficile pas toujours maîtrisé, peu d’effets de mise en scène, mais au final une délicatesse, une finesse, une sensibilité et un humour qui font plaisir à voir. Et ce n’est pas si souvent…
Alors oui, c’est une toute petite chose, un petit bonheur de 100 minutes, une préciosité un peu désuette, certes, mais qui vaut vraiment le coup.
Rédigé par Thierry Richard dans Menus plaisirs | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Balises: Emmanuel Mouret, Un baiser s'il vous plaît
Rédigé par Thierry Richard dans Belles de jour | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Balises: Ana Beatriz Barros
« Je suis né dans un chou, d’ailleurs c’est pour ça que je bois de la bière ! »
Cela fait maintenant vingt ans que Jean-Marie Gourio passe sa vie dans les bistrots. Il n’est pas le seul me direz-vous ! Certes. Mais lui le fait un petit carnet à la main, griffonnant à la va-vite les réflexions saisies au vol des habitués du zinc.
Ainsi, depuis 1988, cet ancien journaliste de Hara-Kiri nous livre, presque métronomiquement, tous les ans, sa moisson de réflexions profondes ou rase-carrelage, de bons mots volontaires ou non, d’analyses à l’emporte-pièce et de saillies drôlatiques (comme les aurait nommées Jean Rochefort) dans de formidables recueils, les « Brèves de Comptoir ».
Lire la suite "Les Brèves de Comptoir de Jean-Marie Gourio" »
Rédigé par Thierry Richard dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Balises: Brèves de Comptoir, Jean-Marie Gourio