Un plaisir des yeux ?
Les filles, sans hésiter.
Un plaisir que l’on partage ?
Les œuvres d’art.
Un plaisir d'enfance ?
Je n’ai pas de souvenirs particuliers de l’enfance.
Un plaisir odorant ?
Un parfum très particulier, presque introuvable, « Musc Blanc » de Santa Maria Novella.
Un plaisir égoïste ?
Il n’y a pas de plaisir égoïste.
Un plaisir de l'oreille ?
L’Adagio de la Sonate pour Piano n°29 de Beethoven (Hammerklavier), une merveille.
Un plaisir charnel ?
Baiser.
Un plaisir inconnu ?
Celui que ressentent, paraît-il, les joggers, totalement inconnu pour moi !
Un plaisir du goût ?
La crème caramel de Patricia.
Un plaisir anachronique ?
Le travail.
Un plaisir qui ne coûte rien ?
Ecouter.
Un plaisir honteux ?
Perdre son temps sur Internet.
Un plaisir hors de prix ?
Une nuit au Crillon.
Un plaisir défendu ?
La fumette.
Un plaisir surestimé ?
La fumette.
Un plaisir à venir ?
Le sourire de ma petite fille.
Mais qui est Dan Franck ?
Scénariste et écrivain, prix du premier roman en 1980 pour « Les Calendes grecques » et prix Renaudot 1991 pour « La séparation », Dan Franck a écrit près d’une soixantaine de livres dont seule une vingtaine a été signée de son nom. Il vient de publier chez Grasset « Roman Nègre » qui relate avec talent, sous une forme romancée, avec clés, chausse-trappes et faux-semblants, son passé de nègre en littérature.
Retrouvez un entretien avec Dan Franck où je l’interroge sur sa « vie d’écrivain » dans le numéro de mai-juin du Magazine des Livres, actuellement en kiosque. Avec en cerise sur le gâteau, ses lieux parisiens préférés et ses adresses de restaurants favoris…