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Balises: Lena Headey
Rien n’échappe à la modernité, à l’industrialisation et à la déshumanisation, pas même la fabrication de l’intimité de nos assiettes, « notre pain quotidien ». C’est en tout cas le propos qu’illustre le documentaire éponyme de l’autrichien Nikolaus Geyrhalter sorti le 14 mars dernier.
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On dit la cuisine française en crise, égarée dans l’impasse de la tradition étoilée, larguée par la modernité de l’époque et vidangée de toute créativité. C’est en tout cas ce qu’affirment, non sans quelques raisons – il faut bien le reconnaître, la distinction déserte parfois les plats de nos chefs et les salles de nos restaurants – les observateurs étrangers.
Mais cette prétendue débâcle mobilise à l’arrière, elle décuple les énergies et fait monter au front son lot de jeunes recrues. Ainsi, piquée au vif, la jeune garde de la cuisine française retrousse ses manches et donne du porte-voix.
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La rue Paul Bert est devenue ces derniers temps ce qui ressemble fort à la rue la plus savoureuse de la capitale où se presse une belle escouade de fines lames, l’Unico (j’y reviendrai), Le Temps au Temps, l’Ecailler du Bistrot et bien sûr, en chef de meute, grand gaillard hardi et sûr de son fait, le Bistrot Paul Bert de Bertrand Auboyneau.
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Balises: 75011, Bistrot, Paris, Paul Bert, Restaurant
Où que l’on parte en vacances, on revient toujours les bras et les valises chargées de souvenirs. Mais que cherche-t-on en achetant à tour de bras ces objets d’ailleurs, du coin de la rue ou de l’autre bout d’un monde inconnu ? Est-ce le sentiment égoïste et finalement illusoire d’acheter un peu du bonheur des vacances, d’arracher une parcelle de l’esprit des lieux visités pour les rapporter dans nos bagages et les introduire dans notre quotidien de retour afin de revivre à loisir ces instants de bien-être disparus ? Allez donc savoir…
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(Edit de Septembre 2007 : Restaurant remplacé par la Villa Victoria)
Petit coup de flemme ce soir – pas envie de traverser tout Paris pour dîner – et pourtant il faut y aller, ce n’est pas tous les jours que je croise L. à Paris, depuis son retour des Amériques et son atterrissage forcé à Grenoble. On ne s’éloignera donc pas trop, direction le Velly, au bas de la rue des Martyrs, au moins on pourra rentrer à pied. C’est bon pour la digestion.
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Balises: 75009, Bistrot, Paris, Restaurant, Velly
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Balises: Cate Blanchett
Jo c’est un peu ma garde-robe externalisée, mon dressing de campagne, avec son faux air de penderie idéale j’y trouve toujours quelque chose à ma main. Perdue dans une petite rue tranquille des Abbesses – denrée de plus en plus rare – à deux pas de la place arborée du Théâtre de l’Atelier, la boutique ne paye pas de mine mais la simplicité de sa devanture mauve attire le regard. Pensez-donc, une boutique exclusivement consacrée aux plaisirs essentiels de la mode masculine, dans ce quartier, ça interpelle…
Rédigé par Thierry Richard dans Objets de désir | Lien permanent | Commentaires (18) | TrackBack (0)
Impossible de ne pas penser, ne serait-ce qu’une demie seconde, que c’est à nous qu’elles font du gringue, ces aguicheuses d’abribus, ces dérobeuses de coups d’œil qui se disputent notre regard à chaque coin de boulevard.
Impossible dès lors de ne pas vivre aussi en douce quelques moments d’égarement dans ce monde affiché qu’on nous impose, chaque jour, avec tacite reconduction.
Rédigé par Thierry Richard dans Menus plaisirs, Microfictions | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Tout aurait pourtant dû bien se passer. Des critiques élogieuses, Rubin et le Fooding en pamoison, un chef à la réputation propre à faire pâlir tous les marmitons de Navarre et trois bons coups de fourchette pour m’accompagner.
Rendez-vous donc ce soir pour un dîner 100% masculin à l’Ami Jean où un jeune chef fait paraît-il parler la poudre – et à tout le moins les journalistes gastronomiques – depuis quelques mois maintenant. Stéphane Jego, 35 ans dont 11 dans l’ombre de Yves Camdeborde à la Régalade, a en effet investi le plus vieux bistrot basque de la capitale, un ancien repaire de troisième mi-temps où l’on venait jargonner rugby et chanter faux, debout sur les tables.
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Balises: 75007, Ami Jean, Bistrot, Paris, Restaurant