Mysmooze.com, le portail du couple dont je vous avais déjà parlé le mois dernier, m’a demandé cette fois de plancher sur la jeune cuisine française en mettant en avant dix portraits de chefs qui bousculent la province. Pas facile. Lesquels choisir ? Ils sont si nombreux les jeunes (et parfois un peu moins jeunes) cuisiniers qui relèvent le gant laissé tomber dans la marmite des habitudes par leurs ainés. Bref, j’ai fait mon marché, voici mes coups de cœur, forcément subjectifs, fatalement limitatifs, il m’en aurait fallu le triple…
Cela commence comme ceci :
« On dit la cuisine française en perte de vitesse, à la traîne des matadors espagnols de la cuisine moléculaire, incapable de rivaliser avec les fringants chefs anglo-saxons à l’horizon vaste comme un monde entier ou battus à plates coutures par le brio méthodique et ancestral des cuisiniers-samouraïs tokyoïtes. Et pourtant, il suffit de relever un peu la tête des gazettes à sensations, de regarder au-delà des gros titres simplificateurs pour se rendre à l’évidence : toute une jeune garde de la cuisine française s’est levée et, armée de son talent, de sa créativité et de son absence de complexes, est désormais prête à en découdre.
Et curieusement, dans un pays au centralisme forcené (point de salut passé le périphérique), c’est en province que se massent ces étonnants bataillons de jeunes chefs au talent prometteur.
C’est donc aux quatre coins de la France que je vous propose d’aller à la rencontre de cette nouvelle génération. Dix portraits. Dix futurs grands. »
La suite est ici, et à la une pour quelques jours là.
Je clique sur le lien pour lire la suite :)
Rédigé par : Babillages | 04 janvier 2008 à 11:36
j'ai lu et pris des notes :) , pour beaucoup, je les avais déjà en tête ... !
Rédigé par : emilie | 04 janvier 2008 à 12:05
Babillages > Et tu reviens après ?
Emilie > Je suis sûr que tu connaissais déjà Eric Guérin et son joli minois ! ;-)
Rédigé par : Thierry Richard | 04 janvier 2008 à 12:08
Je ne savais pas que tu travaillais autant, wahou! Bravo, toute mon admiration pour ton job, si tu savais comme je suis jalouse:)Si, un jour tu as besoin d'une apprentie journaliste qui s'atable sans problème pour déguster de tout son oeil magnétique, et bien euheu....Après Eric Guérin, Patrice Gelbart, j'ai cherché encore plus près de chez moi, à Juan les pins, un truc entre Cannes et Nice, je pensais tomber sur Mougins et puis non, "la Réserve de Nice" chez Journi Tourmanen, hum, je vais y aller, et je te promets que je dégusterai une coupe de Champagne avec de jolies pensées pour toi en guise de remerciements toujours! Je te ferai donc mon rapport d'apprentie langoustine!
Rédigé par : Sand | 04 janvier 2008 à 12:12
Bah oui, je suis de nouveau là :)
Rédigé par : Babillages | 04 janvier 2008 à 12:20
Quel joli metier !
OK pour Eric Guerin en Briere, pas si difficile que ca a denicher (c'est le chouchou des Baulois, avec l'Auberge de Kerbourg).
Pas loin, il y a Gilles Charpy (mon chouchou a moi). Mon voeu, pouvoir cette annee (ou une autre) suivre son cours de cuisine mensuel du mardi ;)
Rédigé par : tilly | 04 janvier 2008 à 13:42
Quel joli metier !
OK pour Eric Guerin en Briere, pas si difficile que ca a denicher (c'est le chouchou des Baulois, avec l'Auberge de Kerbourg).
Pas loin, il y a Gilles Charpy (mon chouchou a moi). Mon voeu, pouvoir cette annee (ou une autre) suivre son cours de cuisine mensuel du mardi ;)
Rédigé par : tilly | 04 janvier 2008 à 13:44
T' as pas un métier facile !
Mais ton site est superbe : qualité et fiabilité des chroniques, esthétisme.
Si si !
S' agissant de tes "10 jeunes chefs qui ..", j' ai le plaisir d' en connaître 2 : la plus connue Anne-Sophie Pic, et Fabrice Biasiolo, une véritable merveille de simplicité, de saveur, de terroir.
Pour ceux qui ne connaissent pas, "vaut vraiment le détour" comme dirait .. En plus Astaffort c' est très sympa.
Alors bien sûr, préjugé favorable pour les 8 autres !
Continue à nous enchanter .. et faire saliver.
Rédigé par : Hergé | 04 janvier 2008 à 15:28
Je confirme tout le talent de Nicolas Le Bec, j'ai eu la chance de faire d'un repas chez lui mon cadeau d'anniversaire pour mes 25 printemps et le jeu en valut la chandelle !!!
La tradition française, une ouverture culturelle tournée vers le monde, les racines bretonnes et l'adoption lyonnaise ... un joyeux mélange chez ce joyeux drille dont les cours de cuisine (si peu chers ... chuuutttttt !!!) sont autant de moments d'exception !!!
Thierry, si tu passes sur Lyon, sa table et ses cours te sont une obligation morale !!!!
Paul
Rédigé par : paul | 04 janvier 2008 à 19:30
snif il n'y a rien en Bourgogne...
a+ quand même !
Rédigé par : Thaïs | 04 janvier 2008 à 22:05
Cette phrase est géniale!"Et curieusement, dans un pays au centralisme forcené (point de salut passé le périphérique), c’est en province que se massent ces étonnants bataillons de jeunes chefs au talent prometteur". Au fait, tu vas faire comment pour diviser en part égale des chefs en quatre coins, des virgules? :)
Rédigé par : Sand | 05 janvier 2008 à 12:02
Oui et re-oui pour Alexandre Bourdas et SaQaNa qui n'ont d'ailleurs déjà plus besoin de nous : François (Simon) en disait récemment le plus grand bien sur Simon~Says ! (http://francoissimon.typepad.fr/simonsays/2007/12/trous-normands.html), se fendant même d'un "adresse de l'année" si je me souviens bien.
Ceci dit, face à cet exercice, nos racines remontent à fleur de terre. La Bourgogne s'étant déjà manifestée je laisse s'exprimer mon côté basque : Le pari de Cedric Bechade dans sa jolie auberge qu'en pensez-vous Thierry ?
Rédigé par : Christophe | 07 janvier 2008 à 16:42
Christophe > A dire vrai Christophe, j'avais bien d'autres jeunes chefs dans ma besace, Cédric Béchade, Frédéric Coursol, Olivier Nasti, Johan Leclerre, Benoît Bernard et d'autres encore mais l'exercice imposait la fatalité des 10... Alors...
Pour le reste, je ne partage pas nécessairement votre vision de l'Imprematur Simonesque : "Alexandre Bourdas n'a plus besoin de nous, François Simon en dit le plus grand bien" (je paraphrase, vous m'excuserez). François Simon (avec tout le talent qu'on lui reconnaît) n'est pas à lui seul l'alpha et l'omega de la critique gastronomique en France et, comme tout un chacun, ses choix peuvent être discutés, même si, je vous l'accorde, ils sont rarement discutables. Pour preuve notre dernier dîner aux Fines Gueules où, je cite, le tartare devait être "d'enfer" et "limpide". En fait de limpidité, il s'est révélé assaisonné d'un pesto si violent que le goût du parseman masquait toute la subtilité de la viande de Desnoyer. Trois déçus à la même table, c'est beaucoup. Comme quoi, les goûts et les couleurs...
C'est comme résumer la critique cinématographique à une seule personnalité, en ignorant tous les autres critiques, cela n'a pas beaucoup de sens.
Rédigé par : Thierry Richard | 07 janvier 2008 à 17:14
Effectivement, 10 c'est trop réducteur mais il faut bien choisir.
J'en profite pour rajouter Thierry Seychelles dans son restaurant de Roscanvec à Vannes : du youplaboum à prix cadeau.
Rédigé par : Joufpoi | 10 janvier 2008 à 18:49