François Truffaut, en 1977, plaçait dans la bouche de Charles Denner cette sentence définitive : « Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le monde, lui donnant son équilibre et son harmonie ». C’était dans L’homme qui aimait les femmes. Et nous sommes quelques-uns à avoir fait tatouer cette maxime sur notre torse, à l’avoir érigée en principe de vie et à en savourer, les yeux émerveillés, l’exacte vérité à chaque retour du Printemps.
Il faut dire que le retour des beaux jours est, pour l’amateur de fines gambettes, une époque bénie. La lumière amorce un retour triomphal, elle éclate en journée au dessus des villes en de vastes flaques blanches, et rase le sol le soir venu, dessinant aux silhouettes des contours scintillants. La chaleur vous saute au cou comme un parfum de violette et déshabille les femmes le matin, devant leur garde-robe. Exit les manteaux, exit les pantalons, finie la pesanteur, vive la légèreté. Les nuques éclosent dans l’air du temps, les épaules et les bras de dénudent, les jambes se dévoilent, avec ou sans un dernier rempart de soie. Genoux et chevilles s’offrant enfin au soleil et au regard des hommes.
Mais faut-il que nous soyons stupides pour ainsi nous emballer à la vue d’un mollet tendu comme un archet de violon par un haut talon ? Faut-il que nous soyons d’une sensiblerie maladive pour ainsi nous émouvoir d’une cuisse découverte, à la peau que l’on devine douce et chaude comme le sable le plus fin des plages les plus sauvages ? Faut-il que nous soyons d’une bêtise infinie pour sourire en coin béatement dès qu’une jupe légère, bousculée par le vent, caresse en un délicieux mouvement deux belles fesses aux rondeurs enfin exhibées ? Faut-il que nous soyons désespérément obsédés pour laisser notre esprit, à défaut de nos mains, courir le long de ces jambes nues d’inconnues quadrillant d’un air décidé l’asphalte de nos trottoirs ? Faut-il enfin que nous vivions à ce point à côté du monde pour nous oublier si longtemps dans les replis d’une robe remontée sur des jambes croisées bien haut ?
Peut-être. Peut-être sommes-nous tout cela, stupides, sensibles, obsédés et terriblement bêtes. Mais peut-être ne sommes-nous que des hommes. Des hommes qui aiment les femmes. Et la flamme qu’elles savent si joliment allumer en nos sens.
Aujourd'hui, c'est la journée des hommes sur ladiesroom.fr, je suis leur invité, je les en remercie plus que chaleureusement. Merci donc Amandine.
Invité d'un gynécée ? beh c'est la journée des hommes ? Et tu as le droit à quoi ? une partie de "titre de ton billet". J'essaye de comprendre :-)
Rédigé par : Thaïs | 03 juillet 2008 à 12:40
Voici ici en tes mots, la réponse à la 7 ième Merveille du Monde Mont_Gentleman, c'est-à-dire...La 8 IEME ! Bravo, Magnifique, Sublime, Fantastique réponse à ce Tout.:)_:
Mûcho GraciAS avec admiration et humilité et;)...à méditer Calmement^^^^^^^^^^!
Rédigé par : Sand | 03 juillet 2008 à 12:57
Ce sont des jambes et des cuisses parfaites que tu décris là!!! Mais cela dit c'est très bien écrit.
Bonne journée
Rédigé par : louison | 03 juillet 2008 à 13:44
J'ai pris mon pied en lisant tes histoires de jambes. Sublime.
Rédigé par : Galienni | 03 juillet 2008 à 15:34
Hum Qué BuéNo, Yé tème!
http://www.dailymotion.com/relevance/search/radiohead/video/x22wil_radiohead-no-surprises_music
Rédigé par : Sand | 03 juillet 2008 à 16:55
Eté comme hiver, j'ai la jambe à l'air!!
:-)
Rédigé par : Frogita | 03 juillet 2008 à 17:01
Me too, j'ai les jambes en l'air, no suicide, no problemo:-)! Com on s'éclate la panse..., es-ce un pêcher Gentleman ou bien?!;)
Rédigé par : Sand | 03 juillet 2008 à 19:31
Peut etre etes vous tout cela..stupides, sensibles, obsédés et terriblement bêtes..et peut etre que nous vous aimons pour tout cela. Surprendre le regard discret d'un homme perdu sur une parcelle de notre corps dénudé est un plaisir partagé.
Rédigé par : azur | 03 juillet 2008 à 23:01
Et vis versa:)!
Rédigé par : Sand | 04 juillet 2008 à 09:55
Suis amoureuse de vous. J'adore vos mots
Rédigé par : g | 04 juillet 2008 à 14:10
Azur, ton Blog est à croquer en tous petits morceaux, en Véritables bonheurs du Coeur! Bravo, Continues, GO.
Rédigé par : Sand | 04 juillet 2008 à 19:16
Mille "Merci"...suis vraiment touchée.
Rédigé par : azur | 04 juillet 2008 à 19:46
De rien Azur.Je te jure c'est sincère.
Rédigé par : Sand | 04 juillet 2008 à 19:57
La peur du Vide, c'est terrible, oui, terrible d'aimer, ce Gentleman Cambrioloeur, kisses my friend, vraiment.A++++++++++
http://www.dailymotion.com/relevance/search/cabrel/video/x5leme_francis-cabrel-tunisiano-la-corrida_music
Rédigé par : Sand | 04 juillet 2008 à 20:06
Bonjour Feu Follet...Bonjour Chandelle...
http://www.dailymotion.com/relevance/search/un%2Blong%2Bdimanche%2Bde%2Bfiancailles/video/x4v3gz_generique-de-un-long-dimanche-de-fi_shortfilms
A++++ encore et encore Gentleman!:)----Z'attends, ze t'attends tout le temps, làlàlàlà, nous sommes dans la place, yéyéyéyé!;)
Rédigé par : Sand | 07 juillet 2008 à 11:14
http://www.dailymotion.com/relevance/search/tiersen/video/x181oa_the-piano-musique-de-yann-tiersen_creation
Rédigé par : Sand | 07 juillet 2008 à 11:19
ce film vu petite m'a vraiment marquée. C'est + tard que j'ai compris le personnage ...
( surtout la séquence où il fait venir une baby sitter qui s'aperçoit que le bébé à garder est un faux, et il lui réponds: "c'est moi, le bébé ") "La nuit américaine" est mon préféré !
Rédigé par : rosemary | 07 juillet 2008 à 14:34
Très joli texte et comment ne pas aimer les hommes qui aiment les femmes?
Rédigé par : Miss Glitzy | 09 juillet 2008 à 12:33