Un plaisir des yeux ?
Le monde dans le viseur d'un appareil photo.
Un plaisir que l’on partage ?
Le réveil un matin, à l'aube.
Un plaisir d'enfance ?
L'insouciance immaculée.
Un plaisir odorant ?
L'Afrique.
Un plaisir égoïste ?
Écrire.
Un plaisir de l'oreille ?
Les contre-ténors.
Un plaisir charnel ?
Un soleil d'hiver.
Un plaisir inconnu ?
La sérénité.
Un plaisir du goût ?
La mangue.
Un plaisir anachronique ?
Le sillage d'un avion dans un ciel d'été.
Un plaisir qui ne coûte rien ?
Une sieste sur la plage.
Un plaisir honteux ?
Aucun.
Un plaisir hors de prix ?
Le temps retrouvé.
Un plaisir défendu ?
Fumer à nouveau.
Un plaisir surestimé ?
L'âge adulte.
Un plaisir à venir ?
Le point final à un texte.
Mais qui est Jean-Baptiste Del Amo ?
L’une des révélations de cette rentrée littéraire, Jean-Baptiste Del Amo vient de publier son premier roman chez Gallimard, « Une éducation libertine ». Et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître, déjà couronné par le Prix Laurent Bonelli (Lire-Virgin). Mais quelle idée de publier en 2008 un roman en costumes XVIIIème ? Car c’est cette forme qu’on croyait passée de mode qu’a choisi le jeune homme pour entrer en littérature à tout juste 26 ans. Avec sous le bras un récit d’apprentissage et d’ascension sociale d'un homme grâce aux hommes, dans un Paris glauque et nauséabond, une histoire filée au galop des chevaux et des passions charnelles, flamboyante et crépusculaire, en un mot, délicieusement romanesque ! Une belle idée en définitive.
Son blog est ici.
Tu fais l'amour Thierry point barre chaque instant et chaque jour qui passe. Merci, car je le fais avec toi.
Rédigé par : Sand | 10 octobre 2008 à 13:45
le bouquin de JB Del Amo ressemble assez au Paysan Parvenu de Marivaux...
Rédigé par : mry | 18 octobre 2008 à 18:12
"Une éducation libertine" est une très belle et odorante plongée dans un Paris pestilentiel...
Rédigé par : Flora | 04 novembre 2008 à 22:46
Oui bravo à mry. Aucun critique n'a fait le parallèle avec Le Paysan Parvenu et l'Education Libertine. Il est pourtant éclatant. J'ai bien aimé le roman de del Amo malgré ses bousouflures et sa méconnaissance d'un XVIIIème siècle qui n'est ici que de façade mais évidemment Marivaux...
Rédigé par : Hubert de Calcadis | 07 novembre 2008 à 18:19