La voix n'est qu'un murmure. Un souffle à peine audible, modulé par une ligne de basse omniprésente qui roule, claque et fait battre du pied. La mélodie, elle, n'est qu'un petit air de piano, une boucle de notes rondes, répétitive, que l'on laisse s'insinuer, les yeux fermés, avec un plaisir un peu mélancolique.
C’est vrai qu’on ne comprend pas bien ce qu’elle dit, Charlotte. C’est vrai qu’il faut tendre l’oreille pour distinguer la langue, les mots, le sens. Et encore, on n’y arrive pas toujours. Mais ce n’est pas grave, l’important n’est pas vraiment là.