On nous l’a annoncée à grands coups de trompettes et de communiqués de presse comme l’une des tables incontournables de cette rentrée. Pensez-donc, Alain Dutournier, chef estimé et estimable du Carré des Feuillants, deux étoiles au compteur et immense talent gascon au creux des mains, s’associant avec Philippe Sella, ancien international de rugby pour ouvrir une nouvelle adresse parisienne à deux pas de l’Arc de Triomphe, il y avait de quoi saliver en rongeant le coin de sa serviette en attendant l’ouverture.
Nous avons donc poussé les portes du SYDR – et oui, c’est bien une « cidrerie » qui occupe aujourd’hui le rez-de-chaussée de l’immeuble Vivendi de la rue de Tilsitt – quelques jours seulement après l’ouverture. Et là, surprise…
Le cadre tout d’abord. On s’attendait à du chaleureux, du typé sud-ouest plus ou moins modernisé, on espérait de la vie, de la truculence de troisième mi-temps, même tempérée, de l’enthousiasme, bref une adresse qui ne craindrait pas l’en-avant. Et l’on découvre une salle sans âme, immense, tout de blanc encore immaculé, entre salle d’opération et « 2001, l’odyssée de l’espace », du plastique partout, deux écrans de plasma géants aux murs, une largeur de gymnase, un écho de cathédrale, des frissons qui vous parcourent le dos. C’est déjà réfrigérant en septembre, on n’ose imaginer ce qu’il en sera aux premiers frimas.
Un verre au bar en attendant mon comparse de la soirée. Pour le vin au verre, le moins que l’on puisse dire c’est que chez SYDR on vous simplifie la tâche (c’est vrai qu’on est censé être dans une « sydrerie » mais tout de même), un seul vin rouge, un seul blanc sec, un blanc mœlleux et un rosé, point à la ligne. On a connu carte des vins plus profonde… Quant au cidre, ne vous attendez pas, malgré l’intitulé de l’établissement, à un catalogue raisonné de ce breuvage, ici, une seule provenance, celle du domaine d’Eric Bordelet (on passera sur le Poiré classé dans la carte comme un cidre qui ferait bondir les amateurs)...
On nous mène à notre table. Le serveur ne nous donne qu’une carte pour deux, bon, c’est un peu gênant mais on fait avec. Un menu unique à 39 €, deux entrées imposées, un plat, fromage et dessert avec un verre de cidre dont nous ne verrons jamais la couleur.
L’appétit déjà un peu refroidi par les lieux mais toujours vaillant, impatient, tout prêt à se réchauffer au contact de la cuisine d’Alain Dutournier, on commence par une « Envie de jambon » qui malheureusement sonne le glas de nos espérances. Deux tartines de jambon de pays sur du pain de campagne légèrement huilé et tomaté : on cherchera vainement l’intérêt de cette partie de « jambon en l’air » sans saveur et d’une banalité affligeante.
Suit une « Omelette à la morue », heureusement convenablement cuite mais où, défaut impardonnable, le sel submerge toutes les saveurs. Plus de pequillos, plus d’oignons verts, même plus de morue, il ne reste en bouche que le goût désagréable d’une omelette trop salée. On se demande qui officie en cuisine pour laisser filer en salle des plats à ce point mal assaisonnés… Visiblement pas Alain Dutournier, que l’on aperçoit dans un coin de la salle en train de serrer quelques mains amicales.
Nous essayons ensuite deux des trois plats possibles de la carte (laissant de côté le Poulet Jaune rôti à la broche), un Tartare aux copeaux de foie gras de l’autre côté de la table, un Gigot de brebis pour moi (cuisson réussie mais peu de caractère pour un plat que l’on voudrait énergique, poignant et droit dans ses bottes de Mousquetaire), tout deux accompagnés d’une salade (croquante à souhait, enfin) et d’une purée à la graine de moutarde qui se cherche encore entre douceur et fadeur.
Arrive alors le clou du spectacle, le fond du trou, le souvenir impérissable. Nous commandons deux verres de vin rouge (sans rien préciser de plus) afin de sonder un peu les entrailles de la carte des vins. La serveuse, gentille mais d’une incompétence rare s’éloigne et revient quelques instants plus tard, sans nous avoir demandé quoi que ce soit, avec deux verres qu’elle dépose négligemment sur notre table, en silence, avant de s’éloigner. Inutile de porter le vin à nos lèvres, une terrible odeur de bouchon s’en échappe : à ce niveau là, ce n’est plus un vin bouchonné mais du jus de bouchon ! Nous appelons le maître d’hôtel qui, confus, rembarque sa marchandise et nous ressert. Mais comment peut-on être à ce point inexpérimenté pour servir un vin si ostensiblement bouchonné qu’il suffit d’ouvrir ses narines pour s’en apercevoir ? On frise vraiment le n’importe-quoi d’un service hésitant et approximatif.
On passera sur le fromage et le dessert (caillé de brebis d’une terrible facilité, servi dans un pot en grès) qui ne restera pas, c’est un euphémisme, dans les mémoires.
Mais concrètement, que ce passe-t-il ici ? Cette adresse est incompréhensible. Elle est tout à l’opposé de ce que représente Alain Dutournier. On lui reconnaît un talent certain, une réelle sincérité et le goût des choses vraies, alors qu’ici tout sent le calibrage, le « coup », l’approximation et l’amateurisme. Au final, c’est pour moi le prototype de l’adresse muette. On guette le moindre signe de vie, de flamme, de vigueur ou d’émotion mais aucun signal ne nous parvient. Rien ne nous parle, ni l’endroit, ni l’assiette et, ne serait-ce l’amicale compagnie et le plaisir d’une conversation plutôt vive, on resterait enfermé dans cette bulle, isolé, insensible jusqu’au café final.
Alors, on regarde, avant de se lever, une dernière fois la carte, tout en bas est écrit « SYDR, par Alain Dutournier » : il est définitivement des autographes qu’on ne devrait pas signer.
SYDR (La Syderie de l’Etoile)
6, rue de Tilsitt
75008 Paris
Téléphone : 01 45 72 41 32
Menus 35 € et 39 €
Je t'avais rarement connu aussi acide et remonté ... d'habitude ton choix de table t'amène à avoir de bonnes surprises, rarement de si mauvaises en tout cas.
L'ensemble est donc bien bas, surtout pour l'affiche ...
Quant au prix ... pour cette gamme de tarifs, on pouvait s'attendre en effet à du très bon.
A rayer définitivement de la liste des restaurants à goûter ?
Rédigé par : Vincent | 18 septembre 2007 à 16:18
Je suis toujours friande de critiques bien synthétisées ... Celle-ci l'est. Mais en même temps, dans une ambiance de cantine aseptisée pseudo-chic, il ne faut pas trop s'attendre à l'excellence ? La vision d'un écran géant sonnant toujours le glas des saveurs.
Rédigé par : Rosemary | 18 septembre 2007 à 16:30
Salut Thierry,
Désolé de lire cette catastrophe que tu as subie.
J'étais assez enthousiaste lorsque j'ai appris l'ouverture de ce nouveau restaurant puis après avoir lu que le FigaroScope l'avait mis (pas seulement par opportunisme?) dans ses lieux "rugby", je me suis un peu méfié...
Penses-tu que ce soit un problème de jeunesse, un défaut au démarrage ou y a-t-il malgré tout un potentiel? À te lire, on ne dirait pas, mais peux-tu confirmer stp? Merci!
Rédigé par : Chrisos | 18 septembre 2007 à 18:40
Vincent > Oui, sans aucun doute ! Economisez 50 € ou dépensez-les ailleurs... Au choix, dans la barre de gauche, rubrique "Mes préférés"... ;-)
Pour ce qui est de la tonalité générale de ces chroniques, effectivement je préfère en tous points partager avec vous mes coups de coeur mais désormais, j'ai décidé de publier aussi les chroniques négatives si elles concernent de nouvelles adresses en vue, au lieu de ne les réserver qu'à un public restreint.
Rosemary > La caution d'Alain Dutournier pouvait cependant laisser présager de belles choses. Mais il n'en est rien et ma déception est un peu celle de l'amant délaissé et/ou trahi. J'aime beaucoup la cuisine de Dutournier que j'ai pu apprécier au Carré des Feuillants et je ne cesse de me demander pourquoi il s'est embarqué dans cette histoire...
Chrisos > Franchement, je suis très dubitatif pour la suite. On me parle souvent de la période de "rodage" à laquelle je suis, crois-le bien, moi aussi sensible. Mais ce qui est vrai pour le commun des mortels (lire "restaurant"), ne l'est pas forcément pour un étoilé du niveau de Dutournier qui devrait veiller à ce que tout soit en place, et ce dès l'ouverture.
Rédigé par : Thierry Richard | 19 septembre 2007 à 00:51
Salut! C'est limite Difficile à croire un truc pareil...ouille!
Rédigé par : mamSand | 19 septembre 2007 à 09:05
Du cidre signé Eric Bordelet, excusez du peu mais c'est la plus belle référence qui soit...ce garçon est un génie de la pomme qui produit des crus rares. Seuls quelques restaurateurs obtiennent sa petite production...c'est un signe que cette maison a du goût. Quant au décor, chacun en pense ce qu'il veut...faut pas oublier qu'avant c'était un hal d'accueil...donc froid. Quant à la cuisine, il faut y retourner car tout est rentré dans l'ordre...faut juste parfois être patient et ne pas tuer l'adresse avant qu'elle ne s'installe correctement.
Rédigé par : Antoine | 19 septembre 2007 à 18:22
MamSand > Incroyable mais vrai !
Antoine > Je ne suis plus le seul désormais à porter un jugement critique sur cette adresse. Avez-vous lu le papier d'Emmanuel Rubin aujourd'hui dans le Figaroscope ? Il est ici : http://www.figaroscope.fr/restaurants/c_est_nouveau_234.html
Vous conviendrez également avec moi que quand une table est siglée Alain Dutournier, on a le droit d'avoir un minimum d'exigence et que les approximations d'une ouverture sont pardonnables à certains et moins à d'autres.
Rédigé par : Thierry Richard | 19 septembre 2007 à 18:36
Pas très folichons ta première impression!
J'imagine que tu ne tenteras pas à nouveau dans quelques temps, l'envie t'es passée...
Merci de cette franchise sans violence en tous cas.
Rédigé par : Pimousse | 19 septembre 2007 à 22:15
Psiiittt : C'est bien Chroniques du plaisir, exprime toi... Ca délasse.
Rédigé par : kiki | 19 septembre 2007 à 23:01
de toute façon l omelette a la morue, c est en soi une hérésie
Rédigé par : kiki | 19 septembre 2007 à 23:03
Pimousse > Effectivement, pour être honnête, il y a tellement de bonnes tables à Paris que je ne me vois pas perdre mon temps à retourner là-bas. Sans compter quelques nouveautés, moins en vue peut-être, déjà sur mon carnet de route...
Kiki > Parfois, ça agace aussi !
Rédigé par : Thierry Richard | 19 septembre 2007 à 23:14
m'enfin mais quelle horreur... déjà le cadre m'aurait également déplu au plus haut point, ensuite ce que tu racontes des plats... ça sent l'objectif financier tout ça ! Dommage qu'on nous prenne (enfin qu'on essaye) pour des imbéciles ;))
Bisous
Rédigé par : poutchi | 20 septembre 2007 à 10:02
Alors j'y suis allé hier soir et je pense donc tout le contraire de la chronique. j'ai pris scrupuleusement la même chose pour pouvoir juger.
Effectivement on passera sur la froideur du lieu mais quand on lit les chroniques certains ont la mémoire courte. Tokyo Eat a été encensé et quand on voit la froideur de ce restaurant, on se dit que Sydr est dans la même veine.
Donc : formule du soir avec "envie de jambon" à savoir pain de campagne, huile d'olive et tomate. Rien à redire, c'est une mise en bouche, on ne s'attend pas à en recevoir des tonnes et franchement, c'est bon. Omelette à la morue, piquillo et oignon vert. Pas du tout salée comme écrit dans cette chronique. Dosage parfait des saveurs, cuisson excellente. Choix du plat. Nous étions 3 : tartare gascon au couteau avec copeaux de foie gras, bien. Gigot de brebis et sa purée, pas assez rosé à mon goût mais la viande a du caractère...forte à souhait...normal c'est de la brebis. Poulet jaune rôti à la broche...bien dosé, légèrement trop cuit. L'assiette de salade est croquante à souhait. Ca manque peut être un peu d'une vinaigrette plus osée dans les parfums pour relever le tout mais ce beau morceau de salade est très agréable. C'est quelque chose que l'on voit rarement dans les restaurants. Caillé de brebis et confiture de vieux garçon...c'est frais, agréable en bouche.
Et ce qui est formidable c'est que malgré les critiques qui s'abbatent sur la maison comme une volée de moineaux, la maison était complète ou presque. Voila, la barre semble avoir été redressée...je rejoins Antoine sur le fait qu'il ne faut pas juger hativement.
Rédigé par : Gilles | 20 septembre 2007 à 12:03
Ah mais c'est ça! Justement en passant devant l'autre jour je me posais la question!
Rédigé par : Mlle E | 20 septembre 2007 à 12:09
Poutchi > Heureusement, certains veillent... ;-)
Gilles > Pas étonnant que vous soyez du même avis qu'Antoine puisque visiblement vous partagez le même ordinateur (même adresse IP). Surprenant non ?
Melle E > Et oui, c'est ça !
Rédigé par : Thierry Richard | 20 septembre 2007 à 12:16
Peut-être que cette adresse sera éphémère comme l'engouement actuel pour le rugby !
Enfin moi, je préfère les bonnes petites auberges méconnues de ma campagne bourguignonne où le saint Aubin fleurte avec la délicatesse des mets et tant pis si ce n'est ni un chef connu, ni un ancien rugbyman.
Rédigé par : Thaïs | 20 septembre 2007 à 15:00
à Gilles/Antoine, de toute façon chaque expérience est unique. Une bonne adresse, c'est aussi et avant tout de la constance et pas de mauvaises surprises (prévisibilité, réalité en attente avec les attentes, bonnes surprises très bienvenues, c'est le début du génie...). Je respecte votre version, même si vous ne paraissez pas très crédible, ni cohérent.
Thierry nous a donné son point de vue, et je trouve très honnête qu'il s'exprime aussi bien sur les endroits qu'il aime que sur les déceptions.
Rédigé par : Chrisos | 20 septembre 2007 à 15:19
Thaïs > Heureux de te lire de nouveau. Mais bon, one dit pas de mal du rugby sur ce blog s'il te plait. ;-) Je voulais même en faire un billet mais le manque de temps...
Chrisos > D'accord avec toi sur les deux points que tu évoques, (1) la critique est forcément subjective et les goûts des uns ne sont pas forcément ceux des autres, c'est une évidence, et (2) il me semble normal de partager les bonnes comme les mauvaises surprises quand il s'agit de nouvelles tables, bien placées sous les feux des projecteurs médiatiques.
Rédigé par : Thierry Richard | 20 septembre 2007 à 19:53
Coucou ! grr, cet aire de repos s'éternise à mon goùt, allez Gentleman!, passe le chemin, j'ai hate de retrouver l'odeur et la saveur de tes roses à toi, ça sent pas très "bon"ici, je préfère tes jardins...et on en a bien besoin, je reviens plus tard donc car oui ,c'est bien pour "ça"que je reviens si souvent dans ton blog, pour prendre une bouffée d'air Pur, bonne journée Mister T.Et merci d'avance pour la prochaine inspiration.
Rédigé par : mamSand | 21 septembre 2007 à 09:43
Moi, c'est tout le contraire de mamSand, j'aime bien qd on sort un peu des allées de roses..., c'est qd même intéressant les échanges de points de vue, ça pique un peu, ça égratigne parfois mais au moins il en reste des traces...
Rédigé par : Cécile | 21 septembre 2007 à 09:59
Je suis d'accord avec toi, moi aussi je prends plaisir à ceci mais en fait , ce matin , c'est mon impatience qui s'est jouée de moi, je pensais trouver un nouvel article et voilà ce qui a été ma réaction à ma frustration, elle a pris le dessus sur l'interessement dont tu parles, salutations à toi, Cécile.J'aime aussi beaucoup l'échange en lui même.
Rédigé par : mamSand | 21 septembre 2007 à 15:15
Ma première expérience d'étoilé parisien ce fut "Le Carré des Feuillants". Service approximatif (déjà...), plats à la saveur approximative (une marque de fabrique?!), il serrait déjà des mains en salle (et oui...).
Donc 'Dutournier' j'ai remisé au fond du placard de mes souvenirs et on ne m'y reprendra plus....
Rédigé par : Falbalas | 22 septembre 2007 à 08:10
Cette critique (bien écrite) ne donne pas envie.
Mais alors ce qui donne encore moins envie et surtout qui me fait hurler de rire, c'est le Gilles/Antoine/etsesfrères qui essaye tellement maladroitement de rattraper le truc qu'il n'en est même pas crédible.
Hé, Gilles/Antoine/lesautressontdanslacaravane, tu dois y bosser c'est pas possible ? Ou alors c'est l'attachée de presse qui tente le tout pour le tout.
En tout cas merci pour cette blague de l'après-midi !
Et longue vie à ce site, que l'on aimerait lire plus souvent. Lancez une souscription pour votre budget restau, merde ! :)
Rédigé par : Joufpoi | 24 septembre 2007 à 18:10
Falbalas > Content de te retrouver ici ! Et oui, comme l'a écrit Jean-Claude Ribaut dans le Monde (bien plus indulgent que moi sur cette adresse), Alain Dutournier aime séduire...
Joufpoi > C'est drôle n'est-ce-pas ? Autant d'amateurisme cela fait sourire... Merci pour le compliment, je persévère !
Rédigé par : Thierry Richard | 24 septembre 2007 à 23:26
Mais quel est donc son problème à ce Thierry Richard pour être aussi aigri et désagréable (pas moins de 6 commentaires de sa part en plus de « l’article » initial, et mon petit doigt me dit qu’il va me répondre…)?
Le Sydr est un restaurant PARFAIT pour qui sait venir y chercher ce pourquoi le lieu a été créé: un lieu civilisé, d'où les fumeurs sont bannis (bon débarras, on peut enfin goûter ses plats sans avoir les papilles anesthésiées par la fumée acre des cigarettes), où l'on peut enfin profiter d'un bon matche de rugby dans de bonnes conditions tout en faisant un dîner agréable.
Effectivement si notre pauvre Thierry est venu au Sydr pour trouver un cadre de dîner romantique ou gastronomique il a du être déçu (encore que les plats servis sont de très bonne facture, et je parle en connaissance de cause, étant moi-même professionnelle de la restauration)!
Quel dommage de ne pas savoir pondérer ses propos cher Thierry, à être trop excessif on perd toute crédibilité.
Rédigé par : Muriel | 07 octobre 2007 à 00:02
Muriel > Je suis sincèrement ravi pour vous que vous ayiez passé un très agréablement moment au Sydr. Souffrez néanmoins que d'autres ne partagent pas votre sentiment. Mais, comme vous l'avez sans doute remarqué à la lecture de mes autres billets, l'aigreur est bien la marque de fabrique de ce blog... ;-)
Voilà, je ne voulais pas faire mentir votre petit doigt. Bonne journée.
Rédigé par : Thierry Richard | 07 octobre 2007 à 11:49
>Muriel: "trop excessif"? Je suis très tolérant en général, mais aller au restaurant pour regarder un match de rugby?
Quel intérêt?
Pour ce qui est de la légitimité et crédibilité, justement, ce sont ceux qui ne disent pas toujours du bien et qui ne cèdent pas au conformisme qui en ont. Les laudateurs ne trompent personne, ou alors pas très longtemps...
Thierry n'est surement pas parfait mais on ne peut pas le taxer d'extrémisme.
Si vous voulez de la vraie méchanceté Muriel, venez faire un tour sur mon blog (http://chrisoscope.com/2007/06/24/cafe-very/, http://chrisoscope.com/2007/09/21/hippocampe-ca-aurait-pu-etre-pire/) . Et puis SVP, dites nous où vous travaillez, je suis impatient de voir de quoi vous êtes capable!
Rédigé par : Chrisos | 12 octobre 2007 à 10:09
Chrisos > Comment ça "pas parfait" ??? Ben zut alors moi qui croyais... ;-)
Rédigé par : Thierry Richard | 12 octobre 2007 à 10:24
plus que parfait voyons ;)
Rédigé par : Chrisos | 12 octobre 2007 à 16:54
Pour travailler dans ce coin, je connais exactement la clientèle visée le midi: des "gens d'affaires" déjeunant grace aux notes de frais refacturées à leurs clients, disposant de peu de temps et heureux de pouvoir aller à pied depuis leur bureau, soucieux de convier leurs invités chez "un nom", dans un quartier assez dépourvu tant en gargotte de qualité qu'en endroits classieux mais "abordables".
Dans cette catégorie de convives, rares sont les gastronomes. Leur simplifier le choix du vin et des plats leur rend grandement service car ils ne passent plus pour des ignorants. et la silhouette de la serveuse compense son incompétence crasse.
Bref, rien à voir avec la gastronomie mais encore un restaurant marketing qui ne survivra pas au manque de clientèle en soirée .
encore heureux que l'endroit n'ait pas été confié à l'une de ces chaines qui vendent le petit noir intense et ... quoi d'autre ? ou le méga jus de chaussette lait de soja pointe de cannelle à prix d'or.
B
Rédigé par : Brigitte | 21 octobre 2007 à 14:51
etant de la profession je pense ke depuis le debut mai il se sont tres fortement changer de decoration la salle est plus sympas et le service a progresser en bien.si vous n'y est pas retourné depuis kelke moi(cad -2moi) je vous conseille d'y faire un petit tour
Rédigé par : neomx | 30 mai 2008 à 18:03