C’est un des vrais plaisirs de ce métier. Oublier un temps les têtes de gondole, les gros titres et les cantines dans le vent pour dégoter presque par hasard la petite adresse improbable, inattendue, réjouissante, une de ces découvertes charmantes qui font de vous l’égal d’un Bougainville ou d’un La Pérouse des plaisirs de la table.
Celle-ci nous attend, blottie dans son petit repaire paisible, au fond d’une rue secrète du 16ème qui longe le Palais de Tokyo et débouche sur la Seine, en face de surprenants petits jardins potagers et au pied d’un escalier monumental glissant gentiment des hauteurs de Passy.
Une large devanture brune de café du commerce ouverte aux quatre vents sous un store jaune d’or, des tables de bistrot en terrasse colonisant aux beaux jours un modeste trottoir, nous sommes aux Marches du Palais.
Et c’est une vraie bonne surprise.