J’ai eu le privilège d’être interviewé il y a quelques jours par Alexandre Boussageon pour France Inter. L’émission a été diffusée hier. C’est toujours frustrant de passer un quart d’heure d’interview au téléphone et de n’en retrouver que 30 secondes, coupées et montées, sur les ondes. Il y a toujours tellement de choses que l’on voudrait exprimer ! Ceci dit, je trouve que le papier d’Alexandre retranscrit plutôt bien ce que j’essaie de partager avec vous ici.
Voici ce qu’il en dit :
« Chroniques du plaisir » : avec un nom pareil, le blog de Thierry ne pouvait pas nous laisser indifférent. D’autant que sa présentation ne manque pas d’élégance. Parmi les rubriques, « Belles de jour » propose quelques clichés noir et blanc, superbes, de non moins superbes jeunes femmes hors de modes. A noter aussi quelques élégants, plus habillés, une série d’objets qui font rêver le blogueur, quelques sons extraits de concerts également.
Mais l’essentiel, le plat de résistance de ce blog, c’est la gastronomie. L’auteur nous propose de partager ses coups de cœur au fil de ses escales dans les restaurants. Il peut s’enthousiasmer pour un menu de déjeuner de quartier dans le 19° arrondissement parisien à 16,50 euros, café compris, ou s’extasier devant un « mille feuille de betteraves et ricotta » plus élaboré, ce qui dénote un éclectisme de bon aloi. Mais il peut aussi démolir une adresse.
« On nous l’a annoncé à grands coups de trompettes et de communiqués de presse comme l’une des tables incontournables de cette rentré », commence-t-il à propos de SYDR. Et c’est un exécution. Le décor, la carte des vin, l’omelette à la morue « qui ne laisse qu’un goût de sel » : quand il n’aime pas, il ne dit net et clair.
Et puis j’ai eu la surprise d’apprendre sur ce blog que Londres serait en passe de devenir une capitale gastronomique. On assisterait à une « hausse continuelle du niveau qualitatif » liée à l’installation sur les bords de la Tamise de chefs renommés, parfois français, mais pas nécessairement. Il se serait ouvert, dans la capitale britannique, 158 nouveaux restaurants ces douze derniers mois, autant qu’à Paris en deux ans.
« Chez les trentenaires, écrit notre blogueur, des salaires élevés conjugués à une plus grande culture gastronomique et à une frénésie de sorties ont sensiblement contribué à accélérer le renouvellement du paysage gourmand londonien. Paris n’a qu’à bien se tenir. Il reste quand même sur les bords de la Seine quelques tables digne d’intérêt, que signale ce blog dans une partie guide.
Pour entendre le sujet, c’est en diffusion sur le site de France Inter, ici.