Loin des jérémiades des vieux grincheux de la critique old-school, toujours prompts à se laisser glisser dans les miaulements d’un confortable et rassurant « c’était mieux avant », loin aussi des rodomontades des guides centenaires aux palmarès immobiles, la jeune cuisine française relève avec audace le gant de la world food, invente, surprend et assure, tête haute et yeux dans l’époque, le renouveau des générations.
Pour la voir rassemblée, en action, il faudra prendre le train ou l’auto, avaler les kilomètres et débarquer à Deauville les 11 et 12 février prochains. Car c’est là que se déroulera la troisième édition du OFF, l’Omnivore Food Festival, rassemblant sur la Côte Normande les fines lames de la jeune cuisine, de Pascal Barbot à Jean-François Piège, de Thierry Marx à Christophe Michalak, de Gérald Passedat à Michel et Sébastien Bras, sans oublier l’ombre tutellaire d’un Pierre Gagnaire. Et parce qu’il n’y a de cuisine, même ancrée dans ses racines, qu’ouverte vers les autres et le monde, on y croisera le temps d’une discussion, d’un débat ou d’une démonstration des échos étrangers, en l’occurrence ceux de Fulvio Pierangelini (Italie), Seiji Yamamoto (Japon), René Redzepi (Danemark), Inigo Lavado (Espagne), David Chang (USA) et bien d’autres.
Le OFF, c’est un ensemble de débats, rencontres intimes, démonstrations techniques, jeux de questions/réponses, autant d’occasions de percevoir, in-situ, ce qui se fait déjà aujourd’hui, ce qui se fera sans doute demain dans les cuisines de nos restaurants et dans nos assiettes de mangeurs modernes. A la fois lieu d’échange, de découverte, tête chercheuse et poisson pilote de la cuisine française, le OFF permet enfin à tous les amateurs, les curieux, les passionnés de la chose gastronomique de toucher du doigt, des yeux et du palais la nouvelle French Touch…
Et pour la première fois cette année, en complément du Festival, une centaine de vignerons viendront présenter leurs flacons et faire partager leur passion d’une vigne « naturelle » et de vins différents, dans le cadre d’un salon joliment baptisé « Dive in Omnivore ».
Bref, vous l’avez compris, moi, j’y serai, c’est sûr !
Alors si l’aventure vous tente, pour le programme détaillé et les inscriptions en ligne, tout est là.
Salut! Un vrai pélerinage pour moi ici pour cette année, je sais, là, c'est clair que personne me comprendra..ma tête s'aggrave depuis le premier, vous allez donc tous assister à la descente d'une belle montagne de l'année d'avant menant comme il se doit chez moi à la phrase que vous allez découvrir d'ici un temps indéterminé puisque non maîtrisé, je me sens bien paniquer, m'alerter de ce brouillon de pensées qui s'installe lourdement et me rend petit à petit assez OFF...Bon, bref, je vais commenter maintenant, rien à faire finalement de vous montrer "le n'importe quoi"de moi, comme dit Lama"je suis malade eheu!": La normandie, j'adore! L'image que tu as choisi me fait penser à la face d'un téléphone avec un OFF3 en écran en gros rouge en coeur, et toutes ces petites touches de nourriture, ça ressemble aussi dans un prolongement(avec ma vue à moi, évidemment...) , presque similaire, à un certain article d'un astronaute bien connu, je suis désolée, j'arrête là mon ultime délire, car, cette date, comme par hasard ne m'arrange pas du tout dans son ulti-matum...Ne cherchez pas, ça va pas très bien, et ça m'affole un peu d'ailleurs, j'avais simplement besoin de dire un petit peu que je ne vais pas très bien à mes amis, et, voilà que je pleure, oulalala, je vais me reposer, je reviendrai plus tard, Pardon, effacer tout ça si nécessaire...je poste quand même...
Rédigé par : Sand | 14 janvier 2008 à 11:29
"loin aussi des rodomontades des guides centenaires aux palmarès immobiles..."
On t'a connu moins convenu sur ce poujadisme bien pensant.
Pour mémoire, JF piege, meilleur cuisinier de l'année pour le gault, qui met d'ailleurs aussi passédat sur le rang des cuisinier énormissimes (cf critique sur marseille), et que dire de marx, barbot et gagnaire, qui sont plus qu'encensés et soutenus depuis de longues années, sans parler de pierangelli qui est considéré par bon nombres de gastronomes éclairés et collaborant avec ces "guides centenaires et poussiéreux" comme un des tout meilleurs restaurants du monde.
N'est pas francois simon qui veut : en gastronomie, on parle souvent de suiveurs assez ennuyeux de ferran adria, ne fais pas pareil en ce qui concerne la critique gastronomique en suivant de manière un peu gauche ce que fait francois...
Rédigé par : sborgnanera | 14 janvier 2008 à 14:43
sborgnarena > Content de te retrouver ici mon ami polémiste ! ;-) Ce que je voulais dire par là c'est que la cuisine bouge vite, que des talents éclosent un peu partout et que le palmarès de certains guides (le Gault n'est pas centenaire, rassures-toi) ne varie pas beaucoup et peine à illustrer cette diversité et cette nouveauté. Quand la table de l'année pour le Pudlo est Lasserre, je m'interroge... Quand Bocuse accuse ses 3 étoiles depuis des décennies, pourquoi pas mais bon, là aussi ça pose question... Bref, il faut faire bouger les choses ! Pour ce qui est de François Simon, sois sans inquiétude, je suis loin de vouloir suivre ses pas, un peu trop ronronnants ces derniers temps à mon goût, entre Jules Verne et Fouquet's. D'ailleurs, il est plutôt critique avec la jeune garde ce vieux François...
Rédigé par : Thierry Richard | 14 janvier 2008 à 14:59
héhéhé ;o)
on peut dire que le post a fait son effet => ca réagit au quart de tour !
bocuse a été retiré du gault y'a 2 édition comme chapel tout aussi chiant, avec le titre honorifique de musée (ou un truc comme ça) de la gastronomie
pour le mich, il vient de mettre un sacré coup de pied dans la fourmilière avec son guide à tokyo, preuve s'il en est que tout le monde bouge même ce vieux guide, suffit juste de pouvoir tout suivre à la fois sans s'enterrer à paris (l'essentiel de ton blog) parce que paris ca n'est pas tout (horreur, mais qu'ai je dis là ;o)
Rédigé par : sborgnanera | 14 janvier 2008 à 15:15
sborgnanera > Je te trouve bien dur mon ami ! Même si, de fait, on trouve essentiellement des adresses parisiennes sur ce blog, je me permets de te rappeller en toute amitié que j'ai écrit un papier il y a quelques semaines sur ces jeunes chefs qui font bouger la province (pour mysmooze.com) et que j'avais commis en son temps un article/commentaire sur le palmarès tokyoïte du Michelin pour rue89.com... On a vu plus pariscentré, non ? ;-)
Rédigé par : Thierry Richard | 14 janvier 2008 à 15:35
Malheureusement, je ne pourrais pas me rendre cette année à Deauville pour ce festival. J'achèterai le DVD comme l'année dernière.
Rédigé par : pepp | 15 janvier 2008 à 14:40