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Week-End

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18 octobre 2007

Commentaires

Mlle E

Whaou! Ben après avoir lu ça je crois que je ne vais rien oser écrire moi aujourd'hui...

emilie

oh là là ! un vrai retour sur soi..une philosophie de vie . à lire .

Thaïs

Merci à Blanche pour sa remise en question et à Thierry pour son acuité sensoriel qu'il nous fait si bien partager.

Sand

Oh MY GOD ! Je me sens mAlE...Je vais mourir.

Sand

Et vivre paisiblement c'est quoi?

Falbalas

je file l'acheter et vous tient au courant...

Sand

Lumière, chouette! J'ai trouvé la réponse à ma question : vivre paisiblement c'est être une Colombe Bleu pour ne faire qu'Un avec le ciel et la planète, comme ça, aucun souci, comme le Caméléon, on devient un beau et charmant néon. Bon week-end Monsieur le Gentleman!

emmanuelle

Ca y est j'ai parcouru votre blog de fond en comble. j'en déduis que vous aimez : manger, les femmes, l'élégance ; que vous avez une certaine sensibilité aux détails du quotidien. Je constate que vous avez un regard intelligent (dans le sens dynamique, enfin vous n'êtes pas comme de l'eau dans l'eau quoi!) sur ce qu'il se passe tout autour; que vous avez du style; que votre blog dans sa démarche ressemble pas mal à celui de François Simon -mais pourquoi pas. J'aime bien vos papiers dans Rue89 et enfin pour ce qui est du dernier billet sur votre blog, l'éloge que vous faites de "l'éloge du désir" m'a donné envie de lire le livre alors que le passage que vous citez m'a donné envie de le refermer. Alors que vous ne semblez pas aimer les poncifs comme j'ai pu le constater à l'occasion d'un de vos messages sur un autre blog, je suis surprise que de telles phrases qui me semblent pompeuses et vides de sens aient pu vous toucher. Enfin ne résumons pas un livre à quelques lignes, mais ce sont quand même celles que vous citez pour exemple. Cette accumulation de mots, essentiels, éthique véritable, évidence première, véritable (encore!) liberté, essentiels (encore encore!), pour finir par une phrase d'une bouffonnerie "vivre intensément c'est être soi même". Ah ba ça alors, ça déménage. Mais euh au fait, ça veut dire quoi au juste : Des désirs pas mimétiques mais essentiels. Ah ouais d'accord, je vois, essentiels, elle dit la dame Blanche. Il faut être dans la vérité vraie, ne passons pas à côté des choses simples et essentielles comme dans la pub couleur sépia, avec une musique larmoyante, où le petit garçon jouait au bord de la rivière avec un bout de bois. Enfin bref je trouve ça tarte et c'est tout le contraire de votre blog et de votre style. Vous me direz, les goûts et les couleurs...

EJ
PS : La citation de Wilde est bien

gicerilla

@ Emmanuelle : je me suis demandée à vous lire si vous n'aviez pas joué là le jeu tout simple de la pure provocation bravache ! En effet, même si un livre ne se résume pas à un extrait choisi arbitrairement par un lecteur en fonction de sa sensibilité, c'est aller beaucoup trop loin il me semble que de dire à l'auteur du billet "de telles phrases qui me semblent pompeuses et vides de sens aient pu vous toucher..." car alors clairement vous portez un jugement sur la pertinence de ce qu'il ressent. Le connaissez-vous si bien, voire mieux que lui même ne se connait, pour pouvoir décréter que se laisser toucher par ces mots là est en dessous de lui et décevant ? Pour ma part, je comprends à demi-mots qu'il s'agit surtout de ne suivre que ses propres désirs en sachant premièrement les identifer comme les siens purs et non pas ceux susciter à notre insu par les autres, notre éducation, notre société de consommation... Pas de mimétisme ici, à bannir absolument, mais plutôt une injonction à la Socrate "connais toit toi même" comme le préalable indispensable pour vivre Notre vie, Nos désirs etc... et quitter cette terre convaincu que nous avons vécu notre vie et pas celle d'un autre !

Sand

Moi, qui suis bien loin de la litterature, la seule chose que je peux dire donc, et aussi, ne connaissant aucun de vous, à part peut-être quelques miettes de vos âmes, un peu mieux ressentie par les uns ou part les autres, tout dépend du contexte, des mots, des blogs donc, je parcours mes visites en fonction de mes sensations, j'en dépend plus ou moins par leur intensité et leur séduction qui m'est propre. Alors, tout ce que je peux dire, comme je le fais à mon habitude de fonctionnement naturel, c'est ceci : je me rappelle ma première réaction à cette lettre à Blanche, et seulement ça me faire dire ça : il se dégage de ces mots une si grande émotion, force, impacte, puissance, que je me fous complètement du reste, car c'était bien, c'était bon comme un tour d'adrénaline sur un grand 8, on monte ,on descend, on respire et c'est fini. Après, on pense certainement...intellectuellement, intelligemment, parfois même financièrement, mais finalement, avec tout le respect que je vous adresse à tous chers penseurs, moi, la seule chose à laquelle je rends hommage, donc à Monsieur le Gentleman, c'est : merci pour ce tour d'adrénaline en belle poésie. J'espère, un jour apprendre, arriver à aligner les mots aussi bien, dessiner aussi, créer quoi à force de miettes d'âme, d'échanges, de désirs pour partager l'amour électrique de cette adrénaline là. Pardon, si je me suis étalée au milieu mais je manque encore beaucoup de contrôle quand je suis touchée bien ou mal d'ailleurs...

emmanuelle

Gicerilla, je vous réponds bien que je trouve que ce soit très compliqué de dialoguer ainsi. Non ce n'était pas de la pure provocation. Oui je porte un jugement mais cela ne me pose aucun problème. Tous les jours, je porte des jugements sur plein de choses, je dis c'est bien, c'est mal, en ayant conscience que ça n'engage que moi mais ça m'engage. En l'occurrence je ne juge pas la pertinence du ressenti de l'auteur de ce billet, je lui exprime ma surprise et en revanche je juge cet extrait particulièrement pauvre en idées (ou alors des idées qui ne sont que des évidences, bien sur qu'il faut se connaître soi-même, c'est un peu naïf de dire qu'il faut suivre ses envies, ses désirs, ses opinions et pas celles des autres),pauvreté masquée par une écriture pompeuse (et pas particulièrement belle en plus) comme s'il fallait que la forme prenne le relais du vide. Par ailleurs je n'avais pas compris ces lignes comme vous et vous dites "suivre nos désirs et non pas ceux suscités par notre éducation ou notre société de consommation". Alors si ces lignes disent ça, je juge doublement. Car c'est un leurre de penser qu'on peut avoir des désirs "purs" (déjà le mot prête à discussion, puisque que vous opposez les désirs purs à ceux de la société, comme si la société était impure, tiens voilà un beau jugement de valeur, bref) tout homme est le produit de sa société, de son époque, les désirs n'existent pas ex-nihilo. Je suis ethnologue de formation et je suis toujours étonnée de ce discours que j'entends souvent sur la société qui pervertirait et sur la possibilité de s'en abstraire. De plus pourquoi penser que les désirs "purs" si toutefois il existait seraient supérieurs en qualité. Là encore c'est un jugement de valeur, c'est placer l'individu au dessus de la société, pourquoi pas d'ailleurs? Cette hiérarchisation n'est pas valable dans toutes les cultures ; elle l'est cependant dans la nôtre, que vous semblez par ailleurs condamner. Mais bon tout ça nous mène très loin.
Enfin dernier point, si j'ai écrit ce mot c'est parce que j'étais réellement étonnée étant donné que nous avions eu un précédent échange en aparté par mail, à l'occasion duquel l'auteur de ce billet me disait que j'avais eu quelques phrases qui n'étaient que des poncifs, choses que j'ai reconnue. C'est la franchise et la liberté d'expression de l'auteur qui m'ont donc attiré sur ce beau blog jusqu'à ce billet final qui m'a laissé sans voix tant il m'a surprise.
Mais c'est compliqué de vraiment développer un point de vue ainsi

Sand

" Sans voix " est bien l'expression la plus juste que m'a fait ce billet avant l'adrénaline de l'électro-choc, il m'a fallut plusieurs heures pour enfin..., bref, disons 24 heures chrono post, et oui, la sacré sensibilité sociale! C'est vrai que je ne pense pas que nous puissions y échapper purement parlant, nous sommes la société non? Mais, le désir lui est propre à l'individu batti je pense sur un statut sociale et s'en défaire est certainement le chemin de chacun tout au long de sa vie mais en atteindre une pureté, c'est plutôt la traverser pendant tout ces moments magiques du monde amoureux dont bien entendu le désir jusqu'au 7 ième ciel en aveugle social, mais après cette traversée, que reste-il? et bien la pensée, et elle ne peut être pure....merci beaucoup de tous ces commentaires enrichissants de pensées sociales!

Thaïs

C'est étonnant cette façon qu'ont certains commentateurs de juger et d'évaluer la pertinence d'un billet. Bientôt ceux qui tiennent des blogs devront demander l'autorisation de publier sur des critères mal définis de "politiquement correct", de "poncif" ou autres paramètres.
Je trouve que l'intérêt des blogs réside justement dans la perception qu'ont les auteurs de faits poltiques, culturels ou autres.
Après on adhère ou pas à la sensibilité de l'auteur, à sa manière de l'écrire et de l'exprimer. Cela ne veut pas dire que l'on adhère en tout, à son jugement.
Je vais sur des blogs politiques dont les idées ne me correspondent pas mais j'adhère au stlyle du bloggueur, à sa façon d'écrire et à la pertinence de certains propos.
De la même façon, je viens sur ce blog car j'aime beaucoup la plume de Thierry, j'aime sa sensibilité qu'il parle de tableau, de livre ou d'assiette. Néanmoins, je ne me suis pas retrouvée dans son appréciation d'un livre.Et alors ? je le lui dirais sans pour cela dénigrer son jugement et le jour où je ferais de la provocation ce sera seulement de l'humour et si je sais, que ce sera perçu comme tel !
Tout cela pour redire, que j'ai aimé cette lettre et que même l'extrait a raisonné en moi de manière positive, au point que je vais lire ce livre.
PS : Le seul point où je suis vraiment et définitivement à l'opposé du "tenancier" de ce blog c'est sur son attachement au rugby mais là nul n'est pas parfait :-)
(mais bien rattrapé avec wilki !)

Thierry Richard

Voilà, je m'absente pendant deux jours, je vous laisse seul(e)s aux commandes et voilà le résultat : un vrai débat qui s'engage ! Je devrais partir à la campagne plus souvent... Je comprends tout à fait que les jugements que je porte, mes coups de coeur, mes emballements ou mes coups de tête ne soient pas partagés par tous et c'est très bien ainsi. Je comprends qu'Emmanuelle ait son propre avis qui différe de ma position, je comprends que Sand suive ses sentiments plus que sa réflexion, que Gicerilla soit touchée par le "message" du livre fut-il "simpliste", que Falbalas et Emilie aient envie de lire le livre, que Thaïs ne soit pas toujours d'accord avec moi mais revienne régulièrement poser ses yeux ici. Je comprends tout cela et même, j'en suis heureux. Je ne prétends pas ici dispenser la voix de la sagesse, celle du bon goût universel ou du "In or Out" absolu. Je dis ce que je pense, ce que je ressens, et laisse chacun libre d'adhérer ou pas. Au fil des lignes, des sujets traités, ma seule ambition est que se dessine un portrait en creux qui permette à certain(e)s de s'y retrouver et d'accorder dès lors quelque crédit à mes propos, ce qui me semble être le propre de la critique.

Concernant plus directement le livre de Blanche, je serais plus mesuré encore : non ce n'est pas le livre de l'année mais il m'a réellement touché ; oui, on peut considérer son message comme simpliste (le livre est court) mais il me semble utile de se le remémorrer de temps en temps pour ne pas se perdre soi-même de vue ; oui, Blanche de Richemont a un style parfois un peu trop "lyrique" mais cela ne me dérange pas ; oui, on peut y retrouver de ci de là certains "poncifs" (et encore) mais franchement, où parle-t-on de désir dans la blogosphère ? Voilà.

En tout cas vraiment merci à tou(te)s pour vos contributions !

Benoît Wagner

Cher Richard Says,
Ce qui est sympa avec vous, c'est que je sais que le jour où j'aurai une question à poser à François Simon sur ses chroniques du plaisir (sur le vin, un décor, le décolleté d'une serveuse, qui sait ?), je sais que vous y répondrez à sa place. Très pro !
;-)
Je tente le coup dès son prochain billet.

emmanuelle

bon je vais acheter ce livre et le lire pour pas mourir idiote -sur ce dernier point c'est pas gagné.
quant au coup de la pub sur le blog de Fs, je m'interroge de savoir si pas un peu gonflé? Mais pourquoi pas.
Comme disait Terrail, il n'y a rien de plus sérieux que le plaisir. Alors continuez.

Thierry Richard

Benoît > Cela pourrait bien marcher, on ne sait jamais ! Mais peut-être pas... Un conseil cependant, visez plutôt la catégorie "décolleté de la serveuse" ! ;-)

Emmanuelle > Je suis un garçon audacieux, que voulez-vous ?

Sand

Franchement, tu assures Graave! hum!

marsha

Ta note me donne envie de lire ce livre et de contempler son message.

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