Il paraît que cela ne se fait pas. Que c’est suicidaire, que cela fait chuter l’audience et fuir le lecteur. On me l’a vigoureusement déconseillé, on m’a dit que c’était préjudiciable à la lente construction d’un « blog influent » (ha ha ha), mais que voulez-vous, je ne crois pas aux règles établies.
Et comme ce blog est tout de même, au-delà de ce petit jardin public partagé entre nous que j’aime cultiver, aussi un peu le reflet de mon propre mode de vie, j’ai décidé de l’interrompre pour quelques semaines. Donc pas de billets programmés (rassurez-vous, le 1er août ne passera pas pour autant sans vous donner à voir les charmes de la belle de l’été), je file à l’anglaise me la couler douce sans fil à la patte, fût-il électronique.
Plus d’internet, juste des proches, des arbres tordus, des eaux aux fonds bleus, une grande cuisine, une valise de livres, un bateau sur un lac étranger, des vêtements de lin et une raquette de tennis. Et bien sûr quelques jolies tables sans prétention où l’on aime laisser filer le temps de l’été devant un verre de rosé (si, si, j’en bois).
Et pendant ce temps, un blog quasi immobile. Retour à Paris le 18 août. D’ici là, à tous, je vous souhaite de belles vacances. En espérant qu’ils se trompaient et que vous serez toujours là à mon retour...