Bon, aujourd’hui je vais vous la faire courte. Cette adresse, ouverte en catimini entre Noël et le Jour de l’An, ruisselle déjà dans toutes les colonnes de vos journaux. Pas un bémol, de la louange en-veux-tu-en-voilà, du superlatif, de l’enthousiasme en papier glacé, rien que du bon. Et moi qui suis d’ordinaire assez méfiant de ces emballements soudains et moutonniers, plus ou moins bien montés en sauce par d’habiles communicants (Derrière, Paris IIIème), je dois bien l’admettre. Ce concert d’applaudissements est amplement mérité.
Direction Glou, donc, en plein cœur du Marais, juste en face du Parc du Musée Picasso. Un endroit frais et allègre, tout de longueur comme un pont de navire, voguant bonne allure dans l’air du temps, avec ses tables d’hôtes en beau chêne blond, ses lampes industrielles chinées, son mur de briques rouges à la new-yorkaise, ses pierres grattées et ses ardoises en suspens. C’est là que l’on se presse.