Je vous avais dit tout le bien que je pensais de Caïus et de la cuisine
vive et mystérieuse de Jean-Marc Notelet. Je garde de l’endroit le souvenir
d’une soirée scintillante et douce, ornée de divines surprises. Et bien, voilà
qu’une annexe de cette belle adresse a éclos sur le trottoir d’en face, à
l’enseigne du Zinc Caïus. Une salle de poche à la décoration plus bohème que
bourgeoise (privilège réservé à la maison mère), d’un gris souris très contemporain.
On s’y restaure sur des tables hautes, juchés sur de grands tabourets de bar
(Mesdames, attention aux jupes…) d’une cuisine de saison, précise, fine et
inventive, exécutée au millimètre. Pata
Negra Bellota Bellota et caviar d’aubergines d’une douceur fondante, Poêlée de gambas vinaigrette passion
explosive, Blanquette de langoustines riz
vénéré aussi belle que bonne, Filet
de Turbot jus de crustacés comme un luxe dérobé (ah, cette purée de Vitelotte un poil sucrée) et enfin un Pain perdu caramel laitier en galante
friandise, croquant et doux à la fois. Jolie carte des vins accessible. L’endroit
idéal pour un déjeuner chic et moderne. N’oubliez pas de réserver, la salle est
aussi petite que ma première Austin Mini.
Zinc Caïus
11, rue d’Armaillé
75017 Paris
Fermé le dimanche et le lundi
(Réservation conseillée)
A l’ardoise, comptez entre 30 € et 40 €
Plus de photos du Zinc Caïus, ici.